De Jehan Ier dit Arnaud Broqueville né entre 1425 et 1430 à John de Broqueville, fils de Dimitri de la branche de Jacques, il y a 19 générations. Jehan 1er a donné naissance à 485 personnes connues actuellement.
Jehan Ier a eu trois enfants connus, dont notre ascendant s’appelant Jehan. A la génération 3, il y avait déjà 6 Broqueville. A la génération 4, il y a 9 Broqueville pour 6 Salluste dont un, Guillaume, rajouta le Bartas, nom de son château pas loin de Mauvezin. (Cette famille fera l’objet d’un futur article)
A la cinquième génération, si l’on retire les Salluste, qui sont du reste cousins des Broqueville, on ne retrouve plus que 5 porteurs du nom avec une nuance toutefois puisque c’est à cette génération que se divisent deux branches : les seigneurs d’Empiroy dont Pierre est l’auteur et la branche bourgeoise dont l’auteur est Jehan.
A la génération 6, on rencontre Antoine qui est l’auteur de la branche d’Endardé (dont nous descendons) et son frère Jehan Ier qui continue la branche d’Empiroy. Il y a toujours 5 porteurs du nom dont un Endardé, un Empiroy et trois membres de la branche bourgeoise.
Si à la génération 7, il y a deux Endardé, six Empiroy, et deux bourgeois, à la génération 8, on commence à découvrir cinq Endardé quatre Libéros, onze Sabathier, huit Empiroy, sept Ponsin, trois Carrette, sept bourgeois.
Pourquoi de nouveaux noms qui apparaissent ?
Tout simplement parce que les sources sont plus abondantes et l’on découvre les relations entre les gens, leur vie de tous les jours… Prenons l’exemple des Sabathier. Les onze enfants proviennent du mariage de Guillhemette Broqueville-Empiroy avec Isaac Sabathier (substitut du procureur du Roi). Cette Broqueville aura d’ailleurs l’honneur d’être la première à recevoir la particule dans l’histoire de la famille. L’on sait d’ailleurs que l’idée de noblesse provient des Empiroy qui faisait de belles alliances dans la région.
A la génération 9, le nombre de descendants explosent. Douze Endardé, quatre Empiroy, onze bourgeois, dix porteurs d’autres nom dont un Ladevèse. La génération 10 annonce la disparition de la première branche : les Empiroy. Il y a bien treize Endardé pour zéro Empiroy ! On n’a pas la preuve que des Empiroy ne soient pas partis ailleurs pour y faire souche. Il reste dix bourgeois dont un qui a décidé de s’appeler Broqueville-Maussombat. Et pour cause, il épouse Catherine de Manas des puissants seigneurs d’Homps, voisins de Monfort. Il n’aura qu’un fils, mort officiellement sans alliance. Cela nous amène donc à la génération suivante avec sept Endardé dont Louis décide d’accoler le nom de la seigneurie « Colomé » à Broqueville. Il y a encore un Maussombat, neuf bourgeois et des porteurs d’autres noms comme Ponsin (1), Libéros (3), Dabrin (2), Lamic (4).
A la douzième génération, quatorze Endardé dont l’un, Charles est notre ancêtre direct et qui a fait souche en Belgique. A cette génération-là plus aucun Broqueville de la branche bourgeoise, ce qui paraît étonnant. Il se peut que l’un ou l’autre ait émigré ailleurs pour y faire souche. Parmi les neuf porteurs du nom, il y avait encore trois garçons dont on ne connaît pas les dates de décès. La branche bourgeoise disparaît de Monfort à la fin du XVIIe siècle, à la onzième génération. Pour revenir à la douzième génération, il y a treize enfants Goulard, quatre enfants Bonnes et Deux Libéros.
La générations 13 voit disparaître définitivement les Endardé du paysage Français avec la venue au monde de Stanislas, père de Charles. A la génération 14, il y a quatre Broqueville, la génération 15, sept Broqueville et la génération suivante, il y en a moultes : vingt-neuf ! C’est à la 17e génération que l’on voit apparaître les porteurs d’autres nom (les Behagel, Alcantara, Briey, Hasbun, Mandat Grancey, Dorlodot, van Wassenhove, Villégas, le Mesre de Pas, Huens). Des Broqueville ? Il en reste, ne vous inquiétez pas : trente-deux dont trois Broqueville qui accolent à leur nom le patronyme « de Vinck de Deux Orp ».
A la génération 18, de nouveaux noms apparaissent comme les Sauvage, della Faille d’Huysse, Bonvoisin, Dessain, d’Hennezel, Parrado-Dolgay, d’Ursel, Guillaume, Woronoff, Radzitzky d’Ostrowick, Rolin, Dhako Djunga et Cossement. Il reste quarante porteurs du nom dont 10 sont « Broqueville de Vinck de Deux Orp ».
Et pour terminer, la 19e génération, il y a déjà des le Hardy, Jacobs, Favre d’Eschallens, Waelschaert, Balcaen, Van de Weghe et seulement quatre Broqueville. Comme c’est la génération de l’an 2000, on a le temps de voir venir.
Quelques statistiques supplémentaires (de 1400 à 2009)
Il y a 171 unions connues. L’âge moyen au moment de l’union est de 28 ans 4 mois 8 jours pour les hommes et 24 ans 4 mois 9 jours pour les femmes. L’écart d’âge moyen au moment de l’union est de 3 ans 11 mois 29 jours. Le nombre moyen d’enfants est de 2,6
Le top 10 de la longévité (Broqueville et conjoints) :
* de BROQUEVILLE-ENDARDE Jean-François (93 ans)
* de BROQUEVILLE Robert Marie Athanase Joseph Ghislain (92 ans)
* de BROQUEVILLE-ENDARDE Bernard (89 ans)
* de BROQUEVILLE Stanislas Marie Antoine (88 ans)
* VANNUTELLI-REY Luigi (87 ans)
* de CRESSAC de SOLEUVRE Alix (86 ans)
* de VINCK de deux ORP Antoinette (86 ans)
* de BROQUEVILLE Charles François Marie Hubert (85 ans)
* BROQUEVILLE-ENDARDE Louis (environ 85 ans)
* de BROQUEVILLE-COLOME Louis (85 ans)
Le top 10 des prénoms :
* Marie (64)
* Jean (25)
* Joseph (23)
* Jeanne (21)
* Françoise (19)
* Jehan (18)
* Ghislain (16)
* Bernard (16)
* Pierre (16)
* Catherine (15)
Il y a encore beaucoup de travail pour connaître la vie de beaucoup de nos ancêtres et des branches collatérales. Grâce au site Internet Broqueville.be, j’ai pu retrouver la trace de lointains cousins qui m’ont envoyé des informations sur des descendants des Broqueville. J’ai aussi de la correspondance en provenance de plusieurs coins de France… que je vous donnerai petit à petit dans le bulletin.
Géry
Ci-dessous, d’autres statistiques :
Statistiques concernant les naissances, les mariages et les décès dans la famille