L’histoire de la famille Broqueville est intimement liée à celle de la bastide de Monfort. Dans bons nombres de documents d’archive l’on peut voir le nom Broqueville se déclinant sous toutes les formes. Ils ne sont pas les seuls puisque certaines autres familles sont aussi puissantes que les Broqueville, si pas plus. Ainsi on rencontre les Labaule, Breton, Marcassus, la Hitte, Salluste, et j’en passe, tous, gros propriétaire terrien.

Je ne vais pas refaire l’histoire de Monfort qui a été écrite par feu Jean Morisse dans un livre que l’on peut encore acheter à la Mairie de Monfort. Les Broqueville actuels se sont réappropriés les noms des seigneuries de Monfort en les donnant à des terres situées en Belgique ou en France. Les terres de Monfort ont été possédées tant par la branche aînées que sont les seigneurs d’En Piroy, la branche d’En Dardé que celle qui est la branche bourgeoise dont on a tendance à oublier son importance.

Dans les cadastres des propriétés de la ville de Monfort, on retrouve la description des terres de chacun des Broqueville. dans le moindre détail. De ce fait, il est possible de reconstituer le territoire de chacun dont la surface peut être de moins d’un hectare à moins de 100 hectares.

A l’heure actuelle, le centre de la bastide est la place de la Mairie qui comporte en son centre une vieille halle et à droite, l’église Saint-Clément ainsi que la Mairie. La place est traversée la D654 dont le nom change deux fois. En provenance de Mauvezin, l’ancienne grand rue s’appelle rue Salluste du Barthas et lorsque la D654 sort de la place, elle s’appelle, rue Saint-Roch. Paralèlle à cette dernière, nous avons la rue de la Mairie. (Voir description de la place). Les rues ont gardé leur ordonnancement original. Ainsi les rues paralèlles aux deux rues principales s’appellent du Nord au sud : rue de la Fontaine, rue d’Embonneau, Rue Salluste du Barthas, rue d’Empardheillan, rue d’Esparbès, rue de Sainte-Gemme et rue de l’hôpital. Perpendiculaire à ces rues et les croisants à angle droit, nous avons de l’est à l’ouest : Rue Dapson, Rue Mauhourat et la rue de l’Ecole. La majorité des noms de rue existait déjà au XVIe siècle. (voir cadastre de 1591, 1630 et 1667)

Une grande part des informations retranscrites dans cette partie du site Internet le sont à partir des sources se trouvant dans divers lieux. Il a fallu traduire du vieux français en français actuel pour comprendre l’écriture des différentes époques.