Antoine Broqueville est l’auteur de la branche des Endardé. Il est un des fils de Pierre Broqueville d’Empiroy et de Marie Busquet. Antoine a épousé Jaquette de Mallac dont on ne connaît pas grand chose si ce n’est que son père s’appelle Jean-Jacques. Ce dernier s’est installé à Monfort probablement lors de son propre mariage avec une Faudoas.
Nous n’avons aucune information concernant la date de mariage d’Antoine. La seule chose que l’on sait de lui est qu’il est décédé avant 1648. Sa mère Marie Busquet donne tout l’héritage à Jean sieur d’Empiroy, son frère (1). Mais rien n’indique qu’Antoine ait reçu des biens de son vivant.
Tout au long de la vie de Jean-Jacques de Mallac, ce dernier va agrandir sa fortune probablement pour la laisser à ses deux filles filles Jacquette et Marie qui fut marié Samuel de Thomas, sieur d’Argelès (*)
Jusqu’à ce jour je n’ai pas trouvé de trace des ancêtres de Jean-Jacques de Malac sieur de Sarracave (*). Le lieu de Sarracave était situé dans la généralité d’Auch, dans l’élection de Nébouzan, dans le diocèse de Comminges, pas loin de Mirande. (2)
Toujours est-il que Jean-Jacques a épousé, le 28 février 1629 à Monfort, Bertrande de Faudoas. Il est décédé le 15 mai 1669 et est inhumé dans l’église de Monfort.
Bertrande de Faudoas (3) est la fille d’Alexandre et d’Antoinette de Pujolé. Cette dernière est fille du vicomte de Juillac en Albert. Alexandre est seigneur de Saint-Aubin.
Alexandre est le fils de Gilles de Faudoas, seigneur de Saint-Aubin. Gilles a épousé Catherine du Lion, elle-même fille de Paul, seigneur du Poumaret, et de Jacquette de Luppé.
Gilles est fils de Gilles de Faudoas. Il a servi avec son frère Olivier dans la compagnie d’ordonnance de Henry roi de Navarre. Il est l’auteur du rameau de Saint-Aubin. Gilles était le quatrième fils de Heliot de Faudoas, de la branche des seigneurs de La Mothe et de Clairette de Ravignan. Gilles épousa le 28 avril 1549, Clairette de Pandas fille et héritière de François de Pandas, écuyer, seigneur de Saint-Aubin et d’Antoinette d’Arbieu.
Heliot de Faudoas a pour père Dominique, écuyer, seigneur de la Mothe et de saint-Estèfe (Estèphe ?). On ne connait pas le nom de son épouse.
Dominique a eu pour père Jean marié à Cébelle de Dousset. Jean est le premier seigneur de La Mothe. Le comte Jean IV d’Armagnac le fit nommé capitaine et gouverneur du château de Gimat et de la baronnie du Gimadois.
On arrive ainsi au premier Faudoas connu (4) : Eschinet, damoiseau, seigneur de La Mothe. Il aurait été marié à Gaude de Montesquiou fille de Pictavin.
Des Faudoas habitaient Monfort ou dans les environs immédiats. Ainsi l’on retrouve des actes concernant les Faudoas notamment chez le notaire Lauzéro daté de 1599 qui unit Marie de Faudoas à Alexandre de Lautrec. Un autre contrat de mariage daté de 1748 montre le mariage de Joseph Lauzéro fils d’Antoine et de Marie de Faudoas, chez le notaire Dabrin. En 1635, un acte nous montre que Jean Broqueville d’Empiroy, substitut du procureur du roi est le beau-frère de Louis de Faudoas. Ces deux dernier ayant épousé les deux sœurs, respectivement Gratienne et Jeanne de Pujos filles du sieur jean (voir article à ce sujet). Il y a aussi un acte passé chez le notaire Labaule entre Alexandre de Faudoas et Jean-Jacques de Malac, sieur de Sarracave, son gendre.
Et si l’on remontait par les femmes ?
Quand ma passion pour la généalogie a commencé, je me suis précipité dans un piège sans fin, remonter ses ascendants par les femmes. Et comme diraient ceux qui s’y sont aventuré, pour une moitié je descend de Charlemagne et pour une autre moitié de Saint-Louis… comme tous les européens du reste !
Très rapidement, sans vérification aucune des sources en allant prendre ça et là des ascendances par les femmes, en partant bien sur de Bertrande de Faudoas, je suis remonté, aux comtes d’Armagnac, de Béarn, de Foix, etc. J’ai emprunté la voie féminine des Faudoas non pour m’y perdre mais parce que ce nom se rencontre de temps en temps dans des histoires Broqueville. Autant éclaircir autant faire ce peu cette relation avec cette Maison.
Géry de Broqueville
(1) Notaire Labaule daté 1647, 1648, 1652, 1653. Coté aux Archives 3E8835 + tef : 8893)
(2) Il existe bien dans le trésor de peu un seul document qui concerne le lieu de Sarracave. Il s’agit du dénombrement et sentence de Charles de Mellac seigneur de Sarracave, pour la terre et la seigneurie de Sarracave du 31 juillet 1663. Vu dans le livre de Gustave Bascle de Lagrèze, « Le trésor de Pau : archives du château d’Henri IV, page 222.
(3) La généalogie Faudoas est tirée de « Histoire généalogique de la Maison de Faudoas », Paris, 1729.
(4) C’est-à-dire qu’il y normalement un lien avec les branches aînées mais cela n’est pas prouvé.
(*) J’ai corrigé ce texte suite à des remarques de Guilhem Joncquet que l’on trouve à cet endroit. Dans cet article, on y voit aussi le changement du nom Malac en Mallac. C’est ainsi qu’il y a un changement dans cet article-ci.