par Géry de Broqueville | Oct 9, 2012 | Généalogie

Matias Broqueville
Dans un rôle des pauvres de Monfort daté du 12 mars 1619 (1), j’ai déniché un nouveau Broqueville non rattaché pour le moment. En recherchant le prénom parmi ceux portés par les Broqueville de Monfort qui se termine par « atias » il y a bien Gratia Broqueville, fille de Jean Ier Broqueville (vers 1587- avant 1664) et de Jeanne Limoges (+1618). Mais il ne s’agit pas d’elle. A y regarder de plus près, c’est bien la lettre « M » de Matias. Nous avons donc affaire a un nouveau Broqueville que je n’arrive pas à raccrocher au reste de la famille, à aucune des branches. (suite…)
par Géry de Broqueville | Sep 22, 2012 | Monfort

Ce n’est pas Monfort dans le Gers mais bien Montfort-en-Chalosse dans les Landes, bien qu’à un long moment de l’histoire, elles ont fait parties toutes les deux de la province de Guienne.(voir note 2)
Comme je continue la lecture systématique de tous les documents que j’ai scanné en novembre 2011, je suis arrivé à celui qui porte la référence 11885, ce qui ne termine, loin de là, la lecture de tous les documents photographié ou scannés. Toujours est-il que je partage ce texte qui me semble intéressant car il décrit l’état de Monfort en 1725 de manière assez précise. Ce document commence par ce texte : « Projet d’instruction qui sera envoyé par messieurs les intendants ou leurs subdélégués en chaque ville bourg ou paroisse de leur département. Modèle pour la paroisse Saint-Clément de la ville de Monfort en Guienne, généralité d’Auch, élection d’Armagnac« . (suite…)
par Géry de Broqueville | Sep 4, 2012 | Généalogie

Preuve de l’existence de Jeanne Dat épouse de Jean Broqueville (ref 11850)
Quand on lit un texte, il faut bien se mettre en tête que chaque mot porte, chaque phrase peut avoir son intérêt qu’il soit placé dans le corps du texte ou dans la marge. Ainsi une seule phrase apporte un élément nouveau à propos d’un Broqueville, Jean fils de Jean, petit-fils de Jehan dit Pey (+ avant 1591) et de Agne de Sibada. On croyait le père célibataire et qui, selon les dires de la bible familiale, il aurait quitté le foyer depuis longtemps en mauvais termes avec son père, apparait dans le testament de son frère Joseph en 1600. C’est très probablement son fils qui est marié avec Jeanne Dat dans ce texte de 1605. Jeanne est issue d’une famille de marchand et de notables de la bastide de Monfort. Le beau-père de Jeanne Dat est encore cité dans quelques textes de comme habitant de Monfort, ce qui ma fait dire qu’il a peut-être quitté le foyer mais qu’il est encore en vie à Monfort parmi les nombreux Broqueville de l’époque. (suite…)
par Géry de Broqueville | Août 12, 2012 | Histoire
Dans bon nombre de textes lus et déchiffrés je retrouve le mot « bourgeois » maladroitement effacé par un quidam qui, bien sûr, n’a pas signé son méfait. Le termes « bourgeois » a du faire mal soit à un historien, soit même à un membre de la famille qui est passé par là dans des temps plus anciens.
Ainsi très souvent que ce terme est présent après le patronyme Broqueville, il a été sciemment effacé. L’auteur de ce méfait devait un parfait ignorant sur la valeur de ce mot aux yeux des Monfortois des XVIIe et XVIIIe siècle. (suite…)
par Géry de Broqueville | Juil 28, 2012 | Les pauvres
Je viens de terminer le déchiffrement d’un texte de quatre pages (PM 11810), non daté, consacré à l’hôpital Saint-Blaise (1) et au bassin des pauvres « Jésus-Christ » de l’église de Monfort. Étant donné que le document fait référence à un arrêt du roi Louis XIV visant à faire passer tous les hôpitaux (hôtel-Dieu) du Royaume sous l’autorité de l’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, on peut aisément situé le document aux alentours de 1672.
Étant donné que l’arrêt de Louis XIV a un effet contraignant le texte décrit les questions que se posent diverses instances monfortoises sur le statut, d’une part, de l’hôpital Saint-Blaise et d’autre part le bassin des pauvres de Monfort. On y voit ainsi deux institutions toutes consacrées aux pauvres. L’hôpital Saint-Blaise gèrent les soins donnés aux malades fussent-il riches ou pauvres. Si le patient est pauvre, il peut avoir recours au bassin des pauvres de l’Église en faisant une demande aux consuls de la communauté qui demandaient alors aux marguilliers de s’exécuter selon leurs décisions. Beaucoup de papiers de Monfort font référence à la gestion soit du bassin des pauvres soit de l’hôpital saint-Blaise. On voit à travers ces textes toutes les imprécisions et les difficultés de gestion et de contrôle aussi sur les gestionnaires. (2) Et l’arrêt de Louis XIV était justement d’empêcher toutes les malversations et les magouilles à propos des biens de ces institutions. (suite…)