Sauvegarde de Monfort par Louis XIII

Sauvegarde de Monfort par Louis XIII

Les habitants de Monfort ont subi la présence de troupes, de gens d’armes de toute nature et de toutes origines. Non seulement ces armées troublaient la vie paisible de la bastide mais s’en prenaient souvent aux biens des personnes ruinant ainsi la vie économique de Monfort mais aussi des environs. Le pires d’entre tous semblent être le sieur de Fontrailles, comte d’Astarac. Quand les troupes passaient outres la ville, c’était pour s’installer dans les métairies et saccager ce qui s’y trouvait. (suite…)

Louis Marie de Broqueville (1784-1864)

Louis Marie de Broqueville (1784-1864)

Uniforme du 27 régiment de dragons

Uniforme du 27 régiment de dragons

Louis Marie dit Louis de Colomé est né le 28 mars 1784 (baptisé le lendemain). Son parrain est un de ses oncles Louis de Lherm de Larcène, curé de Blanquefort et sa marraine Marie Dabrin fille de Jean-François et de Françoise de Broqueville-Endardé sa tante. Il est décédé au château d’Esparbès (Monfort) le 9 janvier 1864.

Ses états de services montrent qu’il est tout d’abord Dragon au 27e régiment de dragon (9 thermidor an 11 (1) – 4 octobre 1808). Durant cette période il participe à la campagne de l’an 1804, 1805 (2), 1806 à la Grande armée, 1807 à 1813 (3) aux armées d’Espagne et de Portugal et 1814 à l’armée du Nord.

Il devient Brigadier le 4 octobre 1808. Le 1er août 1811 il est nommé Maréchal des Logis. Il reçoit une blessure d’un coup de lance à Salamingue le 10 août 1811. Il est blessé d’un coup de sabre à Villa Garcia (Tramadoure) le 11 avril 1812.  A partir de juillet 1814 il reste au même grade mais au 11e régiment de Dragons jusqu’au 1er avril 1815. Ensuite il est nommé à la Compagnie de gendarmerie du département du Gers du 1er avril jusqu’au 26 juillet. A cette date il est nommé lieutenant par S.A.R. le duc d’Angoulême et confirmé par ordonnance du Roi le 15 octobre 1815. (suite…)

Rolle de la monstre faite à Montaut au comté d’Ast le 28 août 1490

Rolle de la monstre faite à Montaut au comté d’Ast le 28 août 1490

Pierre-Arnaud de Roqueville

Pierre-Arnaud de Roqueville

Dans un article précédent « Pour en finir avec les vieilles chroniques », j’avais montré  que Pierre-Arnaud  dont Ludovic Mazeret avait écrit qu’il était un Broqueville, était en réalité un Roqueville. Cette preuve apportée se trouve sur un document du XVIIIe siècle qui est une copie d’un original qui semble perdu. Loin de moi l’idée de refaire un article sur ce sujet, je me contenterai de laisser trace ici de deux pdf qui donne la totalité des textes avec toutefois la liste des hommes d’armes qui se trouvent sur ces documents. Qui sait, cela permettra au chercheur d’orienter sa recherche s’il tombe sur un nom intéressant. Les deux documents retrouvés se trouvent aux archives départementales du Gers à Auch.

Le premier pdf représente la copie de l’extrait du Rolle de la monstre de Montaut qui se trouve réellement dans le chartrier du Grand Séminaire de Auch sous la référence 8570, répertorié aux archives départementales du Gers à Auch sous la côte I 1408. Sous la même côte, on retrouve le second pdf qui est la copie dont la référence dans le chartrier du Grand séminaire de Auch portait le numéro 8600 qui a été copiée directement de l’original en parchemin se trouvant dans le cabinet des manuscrits du prieuré de St-Martin-des-champs à Paris dans le carton « monstre n°187 » sous le nom « Comte de Foix ». (suite…)

Maman Tack

Maman Tack

Madame Favarger-Tack rencontrant Charles de Broqueville

Madame Favarger-Tack rencontrant Charles de Broqueville

De retour d’un périple en France,  je trouve une enveloppe tout attendue. Rien qu’en la palpant je savais que j’allais voir de près cette carte postale achetée peu avant mon départ.  Ainsi la légende est très clair : Madame Favarger-Tack recevant monsieur le ministre de Broqueville à la « villa Marietta » Yser-Nieucapelle.
C’est quand même pas mal de trouver une carte postale si étonnante. Une rencontre entre deux personnes fusse-il ministre et l’autre simple héroïne ? Visiblement madame Tack n’est vraiment pas n’importe qui puisqu’elle a reçu la visite de LL. MM. le Roi et la Reine, Monseigneur le Prince de Galles, Lord Curzon, ex-vice-roi des Indes, M. de Broqueville, président du Conseil, etc.

Qu’avait-elle donc de particulier pour recevoir du si beau monde ? Malgré la proximité des premières lignes de défense belge et donc du front, madame Tack étaient d’un grand secours psychologique pour les soldats vivant au front. Au mépris du danger, elle apportait friandise et fruit à des soldats qui n’en avaient plus vu la couleur depuis longtemps

Pour mieux connaître l’histoire de cette Madame Favarger-Tack, je vous invite à lire un texte de Marcel Ansiaux, sur l’excellent site du Dr Loots. Vous comprendrez pourquoi je suis très heureux d’avoir retrouver cette carte postale très rare montrant cette rencontre.

Voilà donc encore une petite histoire dans la grande histoire de la première guerre Mondiale.

Géry de Broqueville

Carolus habitat

Carolus habitat

La maison au fond à un étage est le lieu de naissance de Charles de Broqueville

La maison au fond à un étage est le lieu de naissance de Charles de Broqueville

Est-ce une analyse des milieux de vie de Carolus, un homo politicus comme il y en a de plus en plus en Belgique ? Quelque part oui. Charles de Broqueville est né dans une modeste maison sise dans l’enceinte de l’abbaye de Postel à la place de l’actuel « Kontact centrum ». Cette maison était occupée par Stanislas et Marie-Claire de Briey qui attendaient la fin de la construction du château de Postel. Cette dernière demeure a été construite à partir d’éléments épars d’une ancienne auberge servant de relais pour les diligences. Tant que le nouveau château n’était pas habitable, Stanislas vivait dans le village de Postel situé à l’intérieur de l’enceinte de l’abbaye. L’abbaye de Postel avait été rendue aux Norbertins par la volonté de sa mère, Elisabeth de Robiano qui, en son temps, avait acquis l’abbaye et 4.000 ha aux alentours à travers une opération financière très bien expliquée, dans le livre de Soeur Lutgardis Pirson (1) (suite…)