Fernando (dit Nando) Parrado Dolgay est né à Montevidéo en 1949. Il jouait au rugby à XV dans l’équipe de son collège (Stella Maris), les Old Christians. Son équipe devait aller jouer une rencontre au Chili, lorsque leur avion, un Fairchild FH-227 de la Force aérienne uruguayenne, s’écrasa le dans la Cordillère des Andes, à plus de 3 500 mètres d’altitude.
Sa mère et sa sœur était dans l’avion et sont morts à quelques jours d’intervalle. Il est l’un des 16 rescapés du vol. Durant 72 jours, il a du survivre avec ses compagnons d’infortune contre le froid et la faim au point où ils ont du manger les corps de personnes décédées dans l’accident.
En 1974, il a écrit un livre intitulé film : « Alive » de Ethan Hawke, 1992 raconte aussi la survie et le calvaire des rescapés. Les survivants transcrit au cinéma, en 1996, sous le même titre. En 2006, il écrit un livre intitulé Miracle dans les Andes traduit en plusieurs langues. Actuellement, il donne des conférences en tant que « motivational speaker ». Fin 2023, Netflix devrait sortir un film à propos de ce drame.
Fernando a épousé Véronique van Wassenhove. Cette dernière est la fille de Jacques et de Nicole de Broqueville qui vivent tous à Montevideo.
Pilote, commandant de bord sur Airbus A330, Pierre de Broqueville s’est lancé dans une nouvelle vie après la fermeture de la Sabena. Sa passion pour l’aviation l’a amené à une reconversion orientée vers le vol-à-voile, qu’il a découvert dans sa jeunesse au contact de son père, lui aussi commandant de bord à la Sabena.
Il participe à des championnats d’Europe et du monde de vol-à-voile. Il a créé Skydream qui lui permet de partager, avec ses clients, les sensations prodigués par ce sport.
Outre l’aviation, Pierre est devenu le Président du Golf Château de Pallane à Tillac, dans le Gers (78 km au sud-ouest de Monfort). L’expérience acquise par le lancement du Steenhoven Country Club font de lui et de sa branche, des spécialistes des terrains de golf.
Manager et responsable des achats dans la société Kick’n Rush (1) qu’il a co-fondé avec un de ses amis, Thibaut Fontaine, Arnaud est un passionné. Il se défend très bien du reste dans le vol-à-voile au même titre que Pierre, son oncle qui a aussi une rubrique en ces pages.
En 2007, Arnaud et Pierre ont été 11e au championnat d’Europe de vol-à-voile. En janvier 2008, Arnaud avec Jean-Luc Colson a amélioré le record de Belgique de distance. Cela s’est réalisé en Namibie pour profiter des meilleurs conditions atmosphériques. Ils ont réalisé 1.147,7 Kms. Plus récemment, il est devenu manager au Steenhoven golf club situé à Postel.
Il est marié à Géraldine Vinçotte et a deux enfants prénommés Elliott et Louise.
Madelaine et Edouard en 1943, à peine marié civilement.
Edouard s’est éteint le 4 février 2004. Pour toute la famille il laissera le souvenir d’un homme doué d’une grande gentillesse et toujours prêt à raconter mille blagues tout en faisant des facéties en tout genre. Il y a quelques temps j’ai réalisé une interview d’Edouard.
Géry : Quel est ton plus ancien souvenir, souvenir d’enfant ?
Edouard : J’essaie de me rappeler. Vers mes 6-7 ans. Je me souviens de la tenderie. Ma grand-mère (Berthe d’Huart) revenait avec des grives, des merles, des moineaux. A Postel, nous faisions de formidables parties de tenderie. Tous les jours, ma grand-mère partait relever les pièges, refaisait les trajets, les petits sentiers, créé par les oiseaux.
Elle admettait que je vienne voir comment elle pratiquait, apprendre un peu, comment elle plaçait les lacets…
Géry : Tu participais à cela ?
Edouard : Oui, j’allais de temps en temps avec elle. On revenait avec des paniers chargés de merles, de grives. On avait des lacets pour les attraper. On a peut-être encore des photos de ces moments.
Géry : Qu’as-tu comme souvenir de ton grand-père (Charles de Broqueville)?
Oh merveilleux ! Pendant les déjeuners familiaux, on devait écouter toute la politique, les discussions qu’il avait avec ses fils. C’était extraordinaire. Les petits-enfants devaient écouter, ne rien dire, jusqu’au dessert. Après on avait la parole. On pouvait dire ce que l’on voulait. Mais avant cela, on écoutait. C’était passionnant ! (suite…)