Lettre de l’évêque de Lectoure à Gabriel Arquier, curé de Monfort.

Lettre de l’évêque de Lectoure à Gabriel Arquier, curé de Monfort.

Cela fait plus d’un mois que je n’ai pas publié d’article sur mon blog. Je suis fort débordé par mon travail pour l’instant notamment par un évènement qui va se dérouler au château de Beloeil que sont « Les musicales de Beloeil » et à la mi-septembre le tournoi de tennis « Charles de Lorraine ».

Un de ces jours j’écrirai du reste un article sur les habitants du château de Beloeil qui sont de très, très lointains cousins des Broqueville actuels par le mariage de Stanislas avec Marie-Claire de Briey. Stanislas est le fils de Charles et petit-dils de Jean-Joseph-Bernard dont beaucoup de trace de son passage à Monfort subsistent encore de nos jours.

Il est temps de passer au texte présenté ce jour (1).

Visiblement, ce n’est pas automatique en termes de règlement des rémunération des vicaires par les évêques. Celui de Lectoure s’en est rendu compte à travers cette lettre. Ainsi, maître Pierre Silhères s’est servi dans les caisses de l’hôpital des pauvres et dans celle de la réparation de l’église pour pouvoir subvenir à ses besoins. (suite…)

Sainte Elisabeth de Hongrie (1207-1231)

Sainte Elisabeth de Hongrie (1207-1231)

Sainte Elisabeth peinte par  Joseph Wencker

Sainte Elisabeth peinte par Joseph Wencker

Descendre d’un saint ou d’une sainte, cela n’est pas impossible, d’autant que la canonisation d’une personne intervient toujours bien des années plus tard, bien que ce ne soit pas le cas pour elle, puisqu’elle l’a été en 1235 soit quatre ans après sa mort. Il faut dire qu’elle a un destin étonnant. Née en 1207 à Presbourg, fille du roi de Hongrie, André II, et de Gertrude de Méranie, elle est fiancée à 4 ans avec Louis, le fils aîné du landgrave de Thuringe, Herman I. La cour de Thuringe était alors brillante, cultivée. Élisabeth y reçut une éducation soignée, dans le château de Wartburg, forteresse qui domine la ville d’Eisenach. Dès son enfance, elle manifesta une grande piété, un esprit de pénitence, et un constant dévouement envers les pauvres qu’elle appelait « ses plus chers amis ». A l’âge de 14 ans, lle épouse Louis IV qui venait de succéder à son père, comme landgrave de Thuringe, son fiancé. Il semble que le couple fut très uni et en plein accord sur la place à accorder à la prière et à la charité envers les pauvres. Louis IV porte le surnom de Louis le Charitable.

Ce sont des franciscains allemands qui lui font découvrir l’esprit de Saint François d’Assise. Elle se décide alors à se mettre au service des pauvres. Comme son mari meurt durant la Ve croisade, en 1227. Ses ossements furent rapportés en Thuringe. (suite…)