par Géry de Broqueville | Sep 4, 2012 | Généalogie

Preuve de l’existence de Jeanne Dat épouse de Jean Broqueville (ref 11850)
Quand on lit un texte, il faut bien se mettre en tête que chaque mot porte, chaque phrase peut avoir son intérêt qu’il soit placé dans le corps du texte ou dans la marge. Ainsi une seule phrase apporte un élément nouveau à propos d’un Broqueville, Jean fils de Jean, petit-fils de Jehan dit Pey (+ avant 1591) et de Agne de Sibada. On croyait le père célibataire et qui, selon les dires de la bible familiale, il aurait quitté le foyer depuis longtemps en mauvais termes avec son père, apparait dans le testament de son frère Joseph en 1600. C’est très probablement son fils qui est marié avec Jeanne Dat dans ce texte de 1605. Jeanne est issue d’une famille de marchand et de notables de la bastide de Monfort. Le beau-père de Jeanne Dat est encore cité dans quelques textes de comme habitant de Monfort, ce qui ma fait dire qu’il a peut-être quitté le foyer mais qu’il est encore en vie à Monfort parmi les nombreux Broqueville de l’époque. (suite…)
par Géry de Broqueville | Août 12, 2012 | Histoire
Dans bon nombre de textes lus et déchiffrés je retrouve le mot « bourgeois » maladroitement effacé par un quidam qui, bien sûr, n’a pas signé son méfait. Le termes « bourgeois » a du faire mal soit à un historien, soit même à un membre de la famille qui est passé par là dans des temps plus anciens.
Ainsi très souvent que ce terme est présent après le patronyme Broqueville, il a été sciemment effacé. L’auteur de ce méfait devait un parfait ignorant sur la valeur de ce mot aux yeux des Monfortois des XVIIe et XVIIIe siècle. (suite…)
par Géry de Broqueville | Juil 16, 2012 | Tribunal

Assignation de Jean Broqueville sieur d’Endardé.
Je viens de terminer la lecture de 50 pages bien écrites datées de 1682 et 1683. Ces pages montrent qu’en 300 ans, l’être humain n’a pas changé fondamentalement. Il peut toujours être mauvais payeur, radin, malhonnête, trompeur, etc. Le droit existe et règle la vie de tous les jours. Des habitants de Monfort ne respectent pas la loi, les juges sont là pour juger, les avocats pour défendre… Tout est en place pour rendre la justice. Les 50 pages regroupent les décisions de ce que l’on appelle en Belgique la justice de paix, c’est-à-dire la justice de proximité. Les affaires plus importantes sont parfois envoyées à Mauvezin voire même à Toulouse. Le juge s’entoure d’un lieutenant ou d’un commis. (suite…)
par Géry de Broqueville | Avr 29, 2012 | Histoire

Minute de la nomination consulaire en 1674.
Dans l’article consacré à Vital Broqueville, sieur d’Empiroy, on a vu qu’un des motifs d’exclusion est la minorité d’un prétendant à la charge consulaire, ce qui est totalement normal vu que dans les siècle suivants, toutes les lois électorales prévoient un âge minimum pour exercer des charges politique au service de la cité.
D’autres cas d’exclusions ont été relevés dans un document. Il s’agit notamment dans un court document daté du 1er janvier 1674 et qui est une « Minute de la nomination consulaire de la ville de Monfort pour l’an 1674 fait pour messieurs de Bousquet, Marcassus, Castaigne et Barnet consuls et pour d’autres. » (1) Dans cette minute, on peut y lire que, selon les statuts de la ville, Gabriel Gariépuy est exclu parce qu’il est forain et de Jean Defau, père spirituel d’un cordelier
Si d’aventure je trouve d’autres motifs d’exclusion lors des élections consulaires je ne manquerai pas de compléter ce texte-ci.
Géry de Broqueville
(1) Papiers de Monfort – Référence 9466. Premier rang : Jean ?? bourgeois et monsieur Gabriel Gariépuy. Second rang : David Pons et Jean defau. Troisième rang : Pierre Ponsin et Jean Laffont. Quatrième rang : Jean Breton et Jean Dussau ??. La promotion de messieurs les consuls en absence du substitut de Monsieur le procureur général du roi ayant en communication de la sus nomination dit qu’en ce qui concerne le premier rang monsieur Gabriel Gariépuy quoi que bien capable est exclu de la charge consulaire par les statuts de la ville pour être forain. Quant au second rang, il y a la même raison pour Jean Defau habitant de Saint-Aignan qui doit ?? être père spirituel d’un cordelier (longue ligne barrée illisible) et pour les deux derniers rang il n’y trouve rien à dire et consent que soit point sur yceux et conclu que le premier rang doit être être refourni si ?? l’assemblée n’y trouve nécessaire de continuer de lever la charge à messieurs de Bousquet et Marcassus qui ont dignement exercés leur charge et ont au gré des dits habitants considérés même que le dit Marcassus est capable de la ?? et qu’il y aurait difficulté de trouver d’autres personnes en fusse bien intelligente ou qui voulusse accepter la charge de collecteur et considéré encore que ledit Marcassus et au gré de monsieur de Labaume ??. Et cette nomination doit être mise en papier timbré de quoi il proposition fait à Monfort le premier de l’an 1674.
par Géry de Broqueville | Avr 17, 2012 | Histoire

Dans les archives du notaire Labaule de 1647 à 1653 cotées aux archives du Gers à Auch 3E8835, nous avons pu lire une série d’actes que nous allons présenter ici.
Les premiers textes sont assez difficiles à lire car dans certains cas on a affaire à des pages qui ont été rongées par l’humidité, ce qui a pour effet d’effacer presque complètement l’encre. Heureusement qu’il reste le « presque » car on peut tout de même deviner certains mots. La photographie a figé à jamais l’état du papier qui pourrait encore se dégrader. Au vu de l’état de ce document, les Archives Départementales du Gers ont préféré le retirer de la lecture en promettant de le remettre en circulation, une fois restaurés…dans quelques dizaines d’année !
(suite…)