Branche de Monfort et de Mauvezin

Branche de Monfort et de Mauvezin

Armoiries Broqueville officielle en Belgique depuis 1867

Armoiries officielles Broqueville en Belgique depuis 1867

Lors de diverses recherches, le titre d’un travail a attiré mon attention sur le fait qu’il y a diverses branches Broqueville, en France. Ainsi Ludovic Mazeret (1) publie dans les Annales du Gers un essai généalogique sur la famille Broqueville en donnant un sous-titre « branche de Monfort et Mauvezin ». Cet essai date de l’année 1915. Cet historien nous indique ainsi qu’il y a d’autres branches existantes qui se situent ailleurs en France.

Cet essai généalogique est assez complet bien que Mazeret omette l’existence de Broqueville non rattachés vivant à Monfort comme cet Estienne Broqueville qui est prêtre ou Joseph Broqueville qui a épousé Judith Saint-Martin qui serait peut-être un Broqueville converti au protestantisme, bien qu’il n’y ait aucune trace de Broqueville à Mauvezin par exemple si ce n’est les habitants d’Esparbès ou du Salpinson.

Mazeret a identifié trois branches issues d’un tronc commun. Ces trois branches portent le nom de leurs terres comme la branche d’En Piroy qui est la branche aînée, suivie par les seigneurs d’En Dardé et enfin par la branche bourgeoise. Cette dernière a un rameau qui porte le titre de seigneur de Maussombat, rapidement éteint.

Dès la révolution française, Monfort a vu ses frontières communales définitivement tracées. Plus tard, Monfort a été incorporé dans le canton de Mauvezin. De ce fait les Broqueville vivaient à la fois sur le territoire de Monfort tout en restant dans le canton de Mauvezin, comme ceux qui ont vécu au Salpinson (Val Pinson) et dans la Métairie de La Peyrade. (suite…)

Nos homonymes

Nos homonymes

Monument en hommage à Adler et aux pionniers de l'aviation

Monument en hommage à Adler et aux pionniers de l’aviation

De Broqueville, il y a quelques familles actuelles qui ne semblent pas rattachées les unes aux autres, du moins, selon les connaissances actuelles. Si la nôtre est originaire de Monfort, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, toute les autres, ne portant pas la particule, sont  réparties soit à Toulouse, soit à Saint-Quentin, en Picardie. Rien ne prouve à l’heure actuelle que nous sommes de lointains parents. Cela ne serait d’ailleurs pas impossible car bon nombre de Broqueville de Monfort n’ont pas de descendance connue… Par exemple, il est difficile d’imaginer que la dernière génération de la branche dite bourgeoise contenant quatre garçons n’ait pas fait souche, cherchant fortune ailleurs. (suite…)

Pour en finir avec les vieilles chroniques

Pour en finir avec les vieilles chroniques

Livre de Dom Vaissete (réédition Lacour-Ollé)

Livre de Dom Vaissete (réédition Lacour-Ollé)

Ludovic Mazeret est un brillant historien, membre de la société archéologique, historique, littéraire et scientifique du gers, basée depuis sa création à Auch. En 1915, il a écrit un essai généalogique dur la famille Broqueville.   des Broqueville sont cités ça et là au travers des textes prouvant l’existence de la famille dans des temps reculés. Le premier Broqueville cité est Robert qui est mentionné « au nombre des chevaliers placés sous les ordres de Raymond-Roger, comte de Foix, lorsqu’il fit bénir sa bannière dans l’église Saint-Sernin, à Toulouse, au moment de partir pour la croisade entreprise par Philippe-Auguste, roi de France, en 1191 ».(1)

Heureusement, Ludovic Mazeret cite quelques unes de ses sources. Il va puiser son inspiration chez Dom Vaissette (2) et chez J.J. Monlezun (3) dont j’ai acquis les 10 tomes de l’un et les 6 tomes de l’autre pour vérifier les dires de ces grands historiens du XIXe siècle.

Tout d’abord j’ai parcouru les chroniques datant de 1191. Dans l’index des noms on ne trouve pas de Robert de Broqueville, ni à la lettre « d », ni à la lettre « b », ni même à la lettre « R » qui est celle du prénom comme on peut trouver du reste Raymond-Roger de Foix. Je me suis penché alors à la date de 1191. Là il y a effectivement des références à la page 15 colonne 2 et la page 26 colonne 2.  Dans les deux cas, l’on ne découvre pas de Broqueville. Il y a bien une référence au départ du comte de Foix en croisade accompagnant Philippe-Auguste et le roi d’Angleterre, mais aucune référence à la banière bénite à Saint-Sernin. En 1191, il y a bien un serment des chevaliers des vicomtés de Béziers et de Carcassonne en faveur de de Raymond-Roger comte de Foix (4), mais là aussi, point de Broqueville. Exit donc ce Robert de Broqueville. sauf preuve probante ! (suite…)

La bastide de Monfort

La bastide de Monfort

L’histoire de la famille Broqueville est intimement liée à celle de la bastide de Monfort. Dans bons nombres de documents d’archive l’on peut voir le nom Broqueville se déclinant sous toutes les formes. Ils ne sont pas les seuls puisque certaines autres familles sont aussi puissantes que les Broqueville, si pas plus. Ainsi on rencontre les Labaule, Breton, Marcassus, la Hitte, Salluste, et j’en passe, tous, gros propriétaire terrien.

Je ne vais pas refaire l’histoire de Monfort qui a été écrite par feu Jean Morisse dans un livre que l’on peut encore acheter à la Mairie de Monfort. Les Broqueville actuels se sont réappropriés les noms des seigneuries de Monfort en les donnant à des terres situées en Belgique ou en France. Les terres de Monfort ont été possédées tant par la branche aînées que sont les seigneurs d’En Piroy, la branche d’En Dardé que celle qui est la branche bourgeoise dont on a tendance à oublier son importance.

Dans les cadastres des propriétés de la ville de Monfort, on retrouve la description des terres de chacun des Broqueville. dans le moindre détail. De ce fait, il est possible de reconstituer le territoire de chacun dont la surface peut être de moins d’un hectare à moins de 100 hectares.

A l’heure actuelle, le centre de la bastide est la place de la Mairie qui comporte en son centre une vieille halle et à droite, l’église Saint-Clément ainsi que la Mairie. La place est traversée la D654 dont le nom change deux fois. En provenance de Mauvezin, l’ancienne grand rue s’appelle rue Salluste du Barthas et lorsque la D654 sort de la place, elle s’appelle, rue Saint-Roch. Paralèlle à cette dernière, nous avons la rue de la Mairie. (Voir description de la place). Les rues ont gardé leur ordonnancement original. Ainsi les rues paralèlles aux deux rues principales s’appellent du Nord au sud : rue de la Fontaine, rue d’Embonneau, Rue Salluste du Barthas, rue d’Empardheillan, rue d’Esparbès, rue de Sainte-Gemme et rue de l’hôpital. Perpendiculaire à ces rues et les croisants à angle droit, nous avons de l’est à l’ouest : Rue Dapson, Rue Mauhourat et la rue de l’Ecole. La majorité des noms de rue existait déjà au XVIe siècle. (voir cadastre de 1591, 1630 et 1667)

Une grande part des informations retranscrites dans cette partie du site Internet le sont à partir des sources se trouvant dans divers lieux. Il a fallu traduire du vieux français en français actuel pour comprendre l’écriture des différentes époques.