En 1827, le château d’Esparbès était comme ceci…

En 1827, le château d’Esparbès était comme ceci…

Le cadastre de Monfort en 1827

Le cadastre de Monfort en 1827

Les archives départementales du Gers publient sur leur site Internet le plan Napoléonien qui a été édité en 1828 par ??? pour le département du Gers. La réalisation de ce plan cadastral avait des visée fiscaliste et allait permettre de bien mieux situer les terres en les parcellisant.

C’est un passage  majeur vers l’identification des parcelles. Auparavant, nous devions nous contenter des textes qui situait une terre par rapport à celle de son voisin ou d’un ruisseau, d’un chemin public, etc. Il existe un plan général de Monfort qui a été réalisé par le géomètre Lafont pour la Direction générale des impôts \ Centre des impôts fonciers de 1827.

Par la suite des plans cadastraux plus détaillés ont été réalisés par Lafont aîné ou cadet portant le nom de sections A1, A2 et A3 dites d’Esclignac, sections B1 à B4 dites de la ville, les sections C1 à C3 dites de Saint-Blaise et les sections D1 à D3 dites d’Esparbès et ensuite l’unique section E dite de Picharos.
Nous sommes loin de la description des terres qui ne pouvait se situer que par rapport à la terre du propriétaire voisin ou mieux encore par rapport à un chemin public ou un ruisseau. Les terres étaient toujours décrites de la même façon en partant du levant pour arriver au septentrion en passant par le midi et le couchant. Les terres étaient déterminée comme possédant sur son sol des fibres, des prés, des vignes ou des rochers. (suite…)

Jean II de Broqueville, sieur d’Empiroy x Marguerite Dulaur

Jean II de Broqueville, sieur d’Empiroy x Marguerite Dulaur

On ne connaît pas la date de naissance de Jean II. Il est fils de Jean Ier et de Marie de Busquet.  Ludovic Mazeret fixe la date de son décès au 8 mars 1667. En 1639, il est élu premier consul et il le sera encore pour les années 1658,  1659 et 1665. Il est qualifié plusieurs fois de noble, et de sieur d’Empiroy et de Larroque.

En 1648, il signe un acte du notaire Labaule à Monfort (réf :8541) Dans l’acte suivant il signe aussi un acte contre Dominique Sentis. Les deux actes sont cotés aux ADG-3E8835. Dans le pacte de mariage qui va l’unir à Marguerite Dulaur, le 19 septembre 1648, on voit qu’il est déjà annoncé comme noble, titre qui était assez rarement employé par la famille jusqu’alors. Tout au long de sa vie, on verra qu’il sera qualifié de noble comme le 26 juillet 1656, lors du baptême de Bernarde Castaigne dont deux de ses enfants sont parrain et marraine (réf : 4567). (suite…)

Le château d’Esclignac

Le château d’Esclignac

En 1295, le castrum ou villa d’Esclignac appartenait en co-seigneurie à Gaston, vicomte de Fézensaguet, et à un certain Vital de Montgaillard, fils probable d’Odon de Preissac dont le lignage était déjà possessionné autour de Monfort dès les années 1275.

En 1325, des discussions étaient intervenues entre les consuls d’Esclignac et ceux de Montfort à propos de l’entretien des fossés et fortifications de ce castrum dont le détenteur, comme ceux de la plupart des autres castra populata du Fézensaguet, n’exerçait que la basse et la moyenne justice. Vraisemblablement, ce château qui n’apparaît pas dans les documents avant 1295 avait été constitué depuis peu, et il convient sans doute de lui attribuer la tour-salle autrement dit l’ostal vieil, qui précéda sur le site le logis de 1485 et sa tour d’escalier. (suite…)