par Géry de Broqueville | Sep 4, 2012 | Généalogie

Preuve de l’existence de Jeanne Dat épouse de Jean Broqueville (ref 11850)
Quand on lit un texte, il faut bien se mettre en tête que chaque mot porte, chaque phrase peut avoir son intérêt qu’il soit placé dans le corps du texte ou dans la marge. Ainsi une seule phrase apporte un élément nouveau à propos d’un Broqueville, Jean fils de Jean, petit-fils de Jehan dit Pey (+ avant 1591) et de Agne de Sibada. On croyait le père célibataire et qui, selon les dires de la bible familiale, il aurait quitté le foyer depuis longtemps en mauvais termes avec son père, apparait dans le testament de son frère Joseph en 1600. C’est très probablement son fils qui est marié avec Jeanne Dat dans ce texte de 1605. Jeanne est issue d’une famille de marchand et de notables de la bastide de Monfort. Le beau-père de Jeanne Dat est encore cité dans quelques textes de comme habitant de Monfort, ce qui ma fait dire qu’il a peut-être quitté le foyer mais qu’il est encore en vie à Monfort parmi les nombreux Broqueville de l’époque. (suite…)
par Géry de Broqueville | Juin 27, 2012 | Généalogie

François saluste a fait un testament en 1559
Et voilà qu’un livre des pauvres daté de 1577 brouille quelque peu les cartes à propos de la famille Saluste. J’y trouve un texte intéressant de trois lignes : « Héritier de monsieur François Saluste le testament par Sabathier le 28 décembre 1559. Le livre date des environs du début de l’année 1578 et donc à cette date François Saluste est considéré comme décédé. Pour rappel François Saluste est père de Guillaume Saluste qui est devenu plus tard Saluste du Barthas. La mère de ce dernier est Bertrande Broqueville. Selon les informations en ma possession François Saluste a eu 6 enfants dans une Isabeau née en 1587. Il est donc décédé après cette date.
Ce nouveau François n’est pas pas le père de Guillaume ou alors Isabeau et un autre enfant ne sont pas né en 1587 comme expliqué dans une généalogie trouvée sur Internet. De plus, il y a quand même un écart assez important entre Alexandre né avant Isabeau vers 1571 et cette dernière. Cela fait quand même 16 ans de différence ! (suite…)
par Géry de Broqueville | Mai 31, 2012 | Monfort
Après toutes les enquêtes menées à propos du feu château d’Esparbès à Monfort détruit probablement juste avant la seconde guerre mondiale, j’ai trouvé un nouveau document qui, une fois de plus ne décrit pas le château, mais donne une date précise concernant son existence.
J’ai trouvé un document que j’avais évité depuis au moins deux ans parce qu’il possédait en certaines parties des éléments manquant irrémédiablement perdus puisque rongés par le temps et les souris. De plus, ce document aurait du avoir plusieurs pages alors qu’ici il n’y en a qu’une seule. Je l’ai quand même déchiffré.
Ce texte daté du 1er octobre 1666 concerne demoiselle de Rey (1) dont les consuls de Monfort (2) déterminent les parts du territoire d’Esparbès comme bien noble ou pas. Visiblement les 3/4 le sont mais un litige existe pour un quart. Ce qui est intéressant aussi c’est que la cour fait référence à un document de 1436 qui stipule une donation du comte Jean d’Armagnac (3) du château d’Esparbès et ses dépendances à Raymond d’Astange (4) Il est dit dans le texte que ce Raymond et ses descendants ont joui des trois-quart du territoire d’Esparbès comme terre noble. (suite…)
par Géry de Broqueville | Avr 17, 2012 | Histoire

Dans les archives du notaire Labaule de 1647 à 1653 cotées aux archives du Gers à Auch 3E8835, nous avons pu lire une série d’actes que nous allons présenter ici.
Les premiers textes sont assez difficiles à lire car dans certains cas on a affaire à des pages qui ont été rongées par l’humidité, ce qui a pour effet d’effacer presque complètement l’encre. Heureusement qu’il reste le « presque » car on peut tout de même deviner certains mots. La photographie a figé à jamais l’état du papier qui pourrait encore se dégrader. Au vu de l’état de ce document, les Archives Départementales du Gers ont préféré le retirer de la lecture en promettant de le remettre en circulation, une fois restaurés…dans quelques dizaines d’année !
(suite…)
par Géry de Broqueville | Fév 12, 2012 | Biographie

Château de Marsac
On ne connaît pas la date de naissance de Jean II. Il est fils de Jean Ier et de Marie de Busquet. Ludovic Mazeret fixe la date de son décès au 8 mars 1667. En 1639, il est élu premier consul et il le sera encore pour les années 1658, 1659 et 1665. Il est qualifié plusieurs fois de noble, et de sieur d’Empiroy et de Larroque.
En 1648, il signe un acte du notaire Labaule à Monfort (réf :8541) Dans l’acte suivant il signe aussi un acte contre Dominique Sentis. Les deux actes sont cotés aux ADG-3E8835. Dans le pacte de mariage qui va l’unir à Marguerite Dulaur, le 19 septembre 1648, on voit qu’il est déjà annoncé comme noble, titre qui était assez rarement employé par la famille jusqu’alors. Tout au long de sa vie, on verra qu’il sera qualifié de noble comme le 26 juillet 1656, lors du baptême de Bernarde Castaigne dont deux de ses enfants sont parrain et marraine (réf : 4567).
Jean va épouser Marguerite Dulaur qui est issue d’une famille d’avocat, de juge, de conseillers et de magistrat du parlement de Toulouse. Elle semble bien dans ses papiers et par quelques mariages avec la noblesse locale, cette famille a obtenu une position envieuse. Cela semble normal de signer ce pacte de mariage au château de Marsac. Parmi les personnes présentes pour cet événement, on y voit Dame Marguerite de Montesquiou et de Marsac. En plus d’être Dame de Marsac, elle est aussi dame de Devèze, de la Barthe et autres places (1). Elle est veuve (2) de Messire Benjamin d’Astarac et de Marestaing, décédé le 23 mars 1623. Elle est la dernière du nom Montesquiou-Marsac. A sa mort, le château de Marsac va ainsi entrer dans la maison d’Astarac.
Ce qui m’intrigue aussi est que dans le texte une dame de Penas qui est dite Paule d’Astarac de Fontarailhes donne 1000 livres pour la dot de Marguerite Dulaur. Quel est le lien de parenté entre cette dernière et la dame de Penas ? Cela reste encore un mystère d’autant que Paule d’Astarac est la fille de Benjamin et de Marguerite de Montesquiou. En regardant sa généalogie je ne trouve pas de liens de parenté entre les Montesquiou ou les Astarac et les Dulaur. Peut-être que Marguerite de Montesquiou est la marraine de Marguerite Dulaur, portant toutes les deux le même prénom ? (suite…)