par Géry de Broqueville | Mai 1, 2011 | Monfort
La seigneurie de Gardebois dans laquelle se trouve la métairie de Gardebois a appartenu à divers Broqueville à travers les siècles. Le texte le plus lointain nous montre Jean Ier Broqueville, sieur d’Endardé (1) qui signe, en 1664, peu avant sa mort, un bail emphytéotique situé en bordure de Bajonnette et de Monfort et qui appartient pour moitié au prince Louis, roi de France et de Navarre et pour autre moitié au comte de Parrabelle et Saint-Christau. Dans le texte, il est dit que Jean est (habitant) de Monfort (le mot « bourgeois » est barré) et lieutenant de Bajonnette (2). En cette qualité, il signe le document reconnaissant avoir en fief une partie de la seigneurie de Gardebois qui fait un total de 19 arpents (3). Le coût de ce bail emphytéotique est de 2 sols par arpents pour la partie relevant du Comte de Parrabelle et Saint-Christau et de 14 sols pour celle relevant du roi de France. (4) Cliquez-ici pour lire le texte complet en pdf. Traduction ci-dessous à la fin des notes. (suite…)
par Géry de Broqueville | Avr 10, 2011 | Monfort
Lors de mes multiples recherches, j’ai pu retrouver des traces écrites d’habitants du hameau d’Esparbès ainsi que du château. Une fois n’est pas coutume, nous allons remonter dans le temps les possesseurs de cette terre d’Esparbès. Voici donc la succession supposée de la parcelle actuellement cadastrée n°708 à Monfort. Les actuels propriétaires sont les Manzoni qui ont acheté le domaine en 1968 à la famille Hournac. Ces dernier avait acheté cette parcelle en 1937 à M. Labat (1) Nous n’avons aucune autre information pour le début du XXe siècle. (suite…)
par Géry de Broqueville | Oct 17, 2010 | Monfort
Comprenons-nous bien. En 1731, la famille Broqueville est en pleine ascension sociale dans la bastide de Monfort. Les membres de la famille sont qualifiés de bourgeois et sont de gros propriétaires terriens. Ils rajoutent la particule puisqu’il se disent noble depuis le début du XVIIIe siècle, à l’instar de la branche aînée, les Broqueville-Empiroy. A cette date ne subsiste que Vital de la branche aînée et qui décédera après 1735 à l’âge de 83 ans, sans descendance mais en léguant toute sa fortune à ses cousins Endardé tandis que la branche bourgeoise s’est déjà éteinte dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.
Broqueville père est Louis fils de Jean et de Brigitte de Cotignon. Louis est marié à Marie de Solaville. Son épouse donnera naissance à 13 enfants dont Jean-Baptiste de Broqueville-Colomé (1689-1771), Bernard (1690-1780), Jeanne (1692-1755), Dominique (1693-1693), Alexis de Broqueville-Garros (1694-1766), Roze (1695-1700), Cécilia (1696-1700), Catherine (1697- ?), Louis-Dominique (1698- ?), Françoise (1700-1784), Joseph de Broqueville-Larroque (1701- ?), Isabeau (1703- ?) et Marie-Anne (1704- avant 1771).
En 1731, au moins 5 enfants subsistent mais dans l’histoire qui va suivre trois seulement nous intéressent. Il s’agit de Alexis de Broqueville-Garros, Françoise de Broqueville et Joseph de Broqueville-Larroque. (suite…)
par Géry de Broqueville | Avr 5, 2010 | Monfort
Ce texte (1) est très éclairant sur les procédures de justice de la moitié du XVIIIe siècle puisque l’on se trouve en 1742. Pour situer l’action, Jean-Baptiste de Broqueville, sieur de Colomé, est l’aîné d’une fratrie de 13 enfants dont 7 garçons et 6 filles. Il est né le 16 juin 1689 et décède le 20 février 1771. C’est de Jean-Baptiste que les Broqueville belge descendent. Alexis, frère du précédent, est le cinquième enfant de Louis (vers 1660-1745) et de Marie de Solaville. Dans un article précédent (2), on a pu voir l’estimation des biens de Louis décédé en 1745. Dans ce même texte on a pu découvrir aussi qu’Alexis avait, en 1745, quatre enfants. Ce dernier avait demandé au juge royal de Mauvezin d’estimer les biens à partager entre lui et quatre autres de ses frères et sœurs.

Lien de parenté entre Dominique et les deux frères Jean-Baptiste et Alexis.
Dans ce document-ci, il s’agit d’une contestation entre deux frères, Jean-Baptiste de Broqueville, sieur de Colomé (3), contre son frère Alexis, sieur de Garros (4) à propos de la métairie de Gardebois (5) qui provient de la succession de feu leur oncle, maître Dominique de Broqueville, curé de Cardeilhan. (6) Le nœud du problème est que depuis le décès de leur oncle en 1738, personne n’a entretenu le bâtiment qui semble, du reste, déjà en piteux état au moment du décès. Jean-Baptiste avait la jouissance de ce bâtiment bien qu’Alexis semblerait être le bénéficiaire de la succession. (suite…)
par Géry de Broqueville | Mar 20, 2010 | Histoire
Une date, un cadastre. Le cadastre des terres de Monfort portant cette date m’a permis de mieux comprendre comment notre famille était installée à Monfort. L’ensemble des terres sur la commune de Monfort se monte à 129 ha 79 a 93 ca. Les Broqueville possédaient des terres dans les communes avoisinantes que je n’ai pas encore analysées dont notamment à Sainte-Gemme. L’analyse du cadastre de 1667 nous montre bien comment les différentes branches (En Piroy, En Dardé et bourgeoise) se partageaient les surfaces. Les terres des En Dardé se situaient bien évidemment autour de la métairie du même nom mais possédaient aussi des terres autour de Bigourdas, d’Esparbès, En Grahave (ouest d’Esparbès), Au Cappoudat (situé de l’autre coté de la route Monfort-Mauvezin), des terres à En Duran le long de la rivière Arratz tout près du moulin d’En Gaulthé qui existe encore actuellement ; Colomé qui est d’ailleurs une terre seigneuriale.Ils possédaient aussi des terres du côté ouest de Monfort au sud d’Esclignac dans les lieux-dits Nuguet, A Millas, le Bosc du Bartas (ce nom n’a rien avoir avec le château du Barthas), Maupeou. Bien entendu les En Dardé possèdent des maisons et jardin à l’intérieur de la ville. (suite…)