Les garnissaires de Monfort

Les garnissaires de Monfort

Registre des contraintes

Registre des contraintes an XI (1802)

Alors que Louis XIV avait exempté les monfortois d’accueillir au sein de ses terres des troupes qui étaient dévastatrice pour les récoltes et la vie rude de la bastiqe, la Révolution française a balayé rapidement ces privilèges en imposant la présence de soldats en son sein. Ainsi dans un registre de contrainte de 1802 (an XI) on peut y lire que la ville de Monfort était obligée d’accueillir des « ganissaires ». Aisément l’on comprend que ce mot est issus de « garnison ». Un garnissaire est, en France et durant l’Ancien Régime, une personne assignée officiellement en hébergement en tant que garnison, en y recevant une pension (gîte et couvert) aux frais du contribuable, sans avoir à payer, jusque le règlement compensé des arriérés d’impôts.

En 1802, à la fin de la période révolutionnaire   la pratique semble encore exiter puisque dans ce registre séparée en 6 colonnes on retrouve :

Colonne 1= Date de l’arrivée des garnissaires
Colonne 2= Nom des garnissaires
Colonne 3= Date des journées de travail des garnissaires
Colonne 4 = Noms des citoyens contraints
Colonne 5 =  frais de la contrainte
Colonne 6=  Sommes payées par le précepteur aux garnissaires (suite…)

Si, si, il était blond !

Si, si, il était blond !

Je me trouve à Auch ce soir dans un hôtel en train de vous rédiger cet article. Je ne tiens plus en place tellement j’ai envie de vous partager une découverte ! Et pourtant je vais vous retracer la genèse de mon voyage. Je suis parti de Bruxelles durant les inondations non pas parce que j’avais peur de me mouiller mais tout simplement parce que si je ne partais pas maintenant, je pouvais remettre mon voyage annuel à Monfort pour 2011 tellement les bonnes nouvelles s’accumulaient pour Asmae, mais cela est une autre  histoire.

Et donc me voici parti avec la ferme envie d’en découdre prioritairement avec les Archives Départementale du Gers (ADG) dont j’ai déjà glâné l’année dernière des documents importants comme le procès de 1731 entre Joseph et Françoise de Broqueville contre Catherine Druilhet et l’estimation des biens de Louis de Broqueville datée de 1745 et j’en passe. Cette fois-ci j’ai approfondi mes recherches du coté des notaires de Monfort. J’ai trouvé de belles surprises que j’aurai l’occasion de placer petit à petit en ces pages… (suite…)