Fille d’Alfred d’Huart et de Mathilde Malou, et donc petite fille du ministre Jules Malou, était considérée comme très bonne et pieuse, Fuyant le monde, les réceptions, l’ostentation. Elle n’avait aucun goût pour la politique. Ce qui n’était pas évident avec son mari qui eu le parcours politique que l’on connaît.
Le 4 août 1914, Berthe d’Huart est restée à Bruxelles avec sa fille Myriam. Les deux femmes sont ainsi restée en Belgique jusqu’à la fin juin1917 où elles sont devenues « prétextes » pour l’organisation d’une rencontre à Lausanne entre Broqueville et von der Lancken en vue de tâter le terrain à propos de l’état d’esprit des Allemands dans cette longue guerre d’usure. Il est très probable que ce soit Jacques de Broqueville qui est allé à Lausanne pour « exfiltrer » les deux femmes pour quelles rejoignent leur mari et père à Aix-les-Bains. Dès ce moment, elles ont vécu le reste de la guerre à Sainte-Adresse ou au château de Steenbourg, jusqu’en juin 1918. Il est probable que Berthe et Myriam ait suivi Charles dans son exil à Poitiers.Quand Berthe d’Huart était encore en Belgique, elle était engagée dans des activités caritatives dans les Marolles. C’est là qu’est né le Mouvement des Guides Catholiques, en avril 1915, sous son patronage. Ainsi, elle est la première présidente d’honneur puisqu’elle est un des fondateurs des Guides catholique de Belgique durant cette guerre. Sa fille Myriam continua son œuvre rapidement dès 1919 en devenant la responsable des Guides.
Géry de Broqueville