Nous sommes le 2 janvier 1627, le notaire Lauzéro (1) est au chevet de Marguerite Broqueville. Le notaire écrit : « (…) s’est constitué en personne Marguerite Broqueville veuve à feu Jean Montangier (2) de la ville de Monfort laquelle ayant maladie corporelle saine de mémoire et de paroles ». Elle va mourir le 20 septembre de la même année. Nous ne savons pas quelle maladie, il s’agit. En tout cas, il semblerait qu’elle soit que marguerite soit restée encore plusieurs mois au lit.
Marguerite et Jehan Montangier n’ont pas eu d’enfants. De ce fait Marguerite lègue sa fortune à ses trois filleules : Jeanne fille à feu Pierre et de Marie de Busquet, Marguerite Broqueville fille à Bernard Broqueville et Barthélémie Espiau et à Mathieue fille de Janotet Broqueville et de Guillaumette Lanne. Chacune des trois reçoit 30 livres « pour le plaisir qu’elles ont donné« .
Elle lègue 60 livres à Joseph Broqueville, fils de Janotet, son neveu, « en une fois le jour de son décès pour son agréable présence qu’elle a retenu de lui » tandis qu’elle fait de « Janotet et Bernard Broqueville ses frères germains légataires universels pour ses biens tout et partie divisés à parts égales parties et portion« .
Un des témoins de ce testament est Jean Broqueville d’Endardé, bourgeois, fils de feu Antoine tandis que « la testatrice dit ne savoir ».
Géry de Broqueville
(1) Notaire Lauzéro coté 3E8862 aux AD32 (19064-19070).
(2) Il est marchand de draps, marguillier de l’hôpital des pauvres de Monfort en 1602, Tavernier en 1612. Il est décédé avant son épouse. Il était le fils de Jean.