Le notaire Guillaume Sabathier nous révèle la vie de Sanx, toute en activités commerciales. Deux actes se suivent de quelques jours. 1 Le premier date du 20 mai 1523. Le second acte qui le concerne date du 14 juin 1523. Malheureusement, l’on ne sait rien de plus car ils font partie d’une table de matière d’un registre disparu.
Ces deux actes témoignent que Sanx Brocavilla était actif commercialement et solvable à Monfort en 1523, soit deux ans avant la vente de terre datée du 10 mars 1525. (voir ci-dessous)
Des ventes et échanges de terres
Ce notaire nous révèlent deux ventes de terre réalisées par Sanx Broqueville en 1525. 2 La première terre, vendue le 10 mars 1525, se trouve à Monfort au lieu-dit « la Garenne », contenant environ trois journaux de terre (environ 1 hectare à 1,2 ha), avec toutes ses appartenances et dépendances, sans aucune réserve. Le tout est vendu pour le prix de quinze florins d’or bons et de poids. Il déclare qu’il ne sait pas signer.
Dans le deuxième acte, qui est plutôt un échange de labourage de terre, un autre élément apparaît. Sanx est dit laboureur. La transcription de la page 27136 est très intéressante. Je vous la soumet à votre lecture : A la charge que ledit Brocavilla tiendra ladite terre bien et deuement labourée, fumée, cultivée, et ensemencée de bon grain et semence selon les saisons et les façons du pays, et fera les fossés et clostures nécessaires pour la conservation de ladite pièce, sans y faire dommage, ne laisser commettre aulcun, ains y veillera et en aura soin comme bon père de famille, et ce fait, partageront par moitié tous fruits, grains et profits qui proviendront de ladite terre, savoir une moitié pour ledit bailleur, et l’autre moitié pour ledit preneur, et sera tenu ledit Brocavilla de livrer à domicile dudit bailleur sa part de grains nette et battue sans frais, et rendra ladite pièce de terre à la fin du présent parciage en bon état et garnie de fumier, sans qu’il puisse prétendre aulcune indemnité ni rétribution pour l’amendement qu’il y aura fait.
Voilà l’état de nos connaissances de Sanx Brocavilla. Mine de rien on avance. On ne connaît pas encore formellement qui sont père et mère, ni même frère et sœur.
Géry de Broqueville