Le Roi Philippe saluant les anciens combattants belges et français placés autour du monument Albert Ier

Le Roi Philippe saluant les anciens combattants belges et français placés autour du monument Albert Ier

Elle devait arriver le matin, la pluie s’est imposée en fin d’après-midi. Il devait arriver à 10h, le Roi Philippe a atterri à cette heure précise sur l’aéroport du Havre (Octeville). Le Roi Philippe est le premier roi des Belges à  fouler le sol de Sainte-Adresse, en tant que roi (1),  depuis que cette petite ville est entrée dans le cœur des belges dès le 11 octobre 1914.

Cette date est celle de l’acceptation par le Président Poincaré d’accepter que la Belgique étende sa souveraineté sur cette petite station balnéaire juste à coté de la grande ville portuaire, Le Havre. Le 13 octobre les membres du gouvernement belge s’installent dans des villas prêtées ou louées en vue de relancer l’effort de guerre après deux mois de retraites successives et la bataille de l’Yser qui a permis de stabiliser le front et empêcher les Allemands d’aller plus loin.

100 ans après, Sainte-Adresse se souvient de ces moments admirables de solidarités franco-belges. Cela s’est bien senti dans tous les discours prononcés tant pas le maire de Sainte-Adresse que par le représentant du gouvernement français, celui du gouvernement belge ainsi que celui du Roi Philippe au déjeuner qui se déroulait au Palais des régates.

Cette journée placée sous un magnifique soleil a vu les troupes françaises et belges à l’honneur, les anciens combattants, les jeunes européens qui sont porteurs de cette amitié Belgo-française.

Outre mon frère et moi-même, il y avait un petit-fils et un arrière-petit-fils du ministre Carton de Wiart ainsi qu’un arrière-petit-fils du ministre Prosper Poullet qui représentaient leurs ancêtres respectifs durant cet commémoration du centenaire.

Mon frère et moi-même, nous avons fait de très bonnes rencontres pour la préparation d’autres manifestations qui auront lieux à Sainte-Adresse ou au Havre dans les prochaines années. Il est clair que nous tiendrons au courant nos lecteurs en ces pages…

Géry de Broqueville


  • (*) Phrase dite par une habitante de Sainte-Adresse, ce samedi 4 octobre.
  • (1) Philippe de Belgique était déjà venu en 1998 à Sainte-Adresse lors d’une commémoration de la fin de la Grande guerre.

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