Le texte qui va suivre annule le texte précédent daté de 2018. En effet, j’ai repris le testament de François saluste avec la complicité de Chatgpt. Ce dernier est assez convaincant bien que je m’en méfie aussi. Je pense qu’il a moins de mal que moi à transcrire les pattes de mouches des notaires, mais ces conclusions sont loin d’être bonne. Il faut sans cesse vérifier en lien avec ce que notre oeil est capable de déceler. Prenons l’exemple de Brocavilla. Si je découvre un mot qui commence par B, très bien identifié, je dois me douter que les signes qui suivent correspondent au patronyme de ma famille, d’autant qu’à Monfort, j’ai la chance de n’avoir peut d’habitant dont le nom commence par B !

Je notais ceci lorsque j’ai écrit, en 2018, le premier texte sur un le testament de François Saluste, “C’est avec un peu d’appréhension que je me suis attaqué à des registres de notaires datant de la seconde moitié du XVIe siècle. L’écriture des notaires dans ces époques déjà lointaines ressemblerait à celle des médecins d’aujourd’hui, juste assez illisible. Un ami paléographe m’expliquait que c’était une question d’habitude que de lire ce genre de texte et que l’on finit par reconnaître la manière d’écrire chaque lettre. Certes, mais sur chaque document, l’évolution de l’encre sur le papier est parfois bien différente d’un texte à l’autre et selon la plume, le texte peut être plus ou moins visible, à une lettre près, lisible !

Ainsi j’ai découvert le testament de François Saluste daté du 4 février 1558 1, chez le notaire Guillaume Sabathier. 2 En effet, il n’est pas évident à lire d’autant que l’orthographe des noms est bien approximatif. Si l’on voit clairement Saluste, il n’était pas évident de découvrir le nom de son épouse qui ressemblait vaguement à Brocavilla mais sans le “q”, ce qui est la traduction du nom latin Brocavilla.

L’éclairage de Chargpt

C’est pour cette raison qu’en juillet 2025, j’ai repris ce testament en main qui contient, tout de même, 20 pages avec Chatgpt. Il est clair que cet outil n’est qu’un outil au service de la connaissance. I est clair que l’on ne peut pas totalement faire confiance en cet outil. Sa première transcription a été grotesque au point où tout ce qu’il avait écrit était faux. Il a fallu lui poser les bonnes questions au regard de ce que j’avais déjà réussit a décrypter ! J’ai mis du temps pour comprendre la phrase exacte pour arriver à avoir une bonne transcription. Et encore, je garde un doute en tête. Cette phrase est celle-ci : Peux-tu faire une transcription littérale phrase par phrase, ligne par ligne, numérotée, de l’intégralité de l’Image 21511 (contrastée). Le mot contrasté fait référence à une image dont j’ai accentué le contraste. J’ai donc réussi a obtenir chaque page avec, j’espère, les bons mots réellement écrits.

Ceci dit, Chatgpt est très fort puisqu’il trouve dans certains textes trois langues mélangées : le latin, le gascons du Moyen-âge et du vieux français ! Il m’a avoué connaître aussi le gascon ! En écrivant ce texte sur le blog, je suis d’ailleurs en train de vérifier la cohérence de l’ensemble du texte. 3

Un testament en plusieurs parties

La première partie reprend les phrases d’usage comme celle-ci : In Nomine Domini Amen. Que soit chose notoire à tous que l’an de la nativité de nostre seigneur mil cinq cens cinquante huict et le quatriesme jour du mois de febvrier devant moy Guillaume Sabathier, notaire royal de la ville de Monfort diocèse de Lectoure et les tesmoings cy après nommés fut personnellement constitué en sa personne honorable François Saluste, marchand, intendant du roy au diocèse de Lombez, 4 habitant de la dite ville de Monfort lequel sain d’esprit mémoire et entendement bien disposé de son bon gré sans force ny contrainte a dit et déclaré vouloir faire et ordonner son testament et ordonnance dernière c’est assavoir qu’il recommande son âme à Dieu tout puissant à la glorieuse Vierge Marie et à toute la cour céleste veult être enseveli en l’église paroissiale de Saint Clément de ladite ville de Monfort devant le grand autel si faire se peut ou autrement en sépulture honneste. 5

Un leg pour la mère de François

Le premier leg va à sa mère qui est encore en vie en lui donnant une rente de 20 livres tournoi par an. La personne qui est chargée de veiller sur sa mère est Guillaume Saluste, le frère de François. Guillaume Saluste est l’héritier universel puisqu’il hérite de tout sauf ce qui sera nommé après. Ce texte est libellé ainsi : Item a légué et lègue audit testateur à Guillaumine Monge sa mère la somme de vingt livres tournois par an, sa vie durant, à prendre sur les profits, revenus et fruits de ses biens tant meubles qu’immeubles que possède ledit Guillaume pour ce obligés de payer ladite somme, et de la nourrir en toute honnêteté, au labourage et à la maison selon la coutume du pays. Lequel Guillaume mon dit frère a promis de par son serment vouloir et tenir ledit leg selon ce que dessus. Et aussi promet par serment pareillement nourrir la dite Guillaumine sa mère en toute honnêteté, luy fournir feu, chambre, lumière, pain, vin, viande, habits, linge, souliers et tout ce qui est nécessaire à un honnête entretien selon son état. 6

Un leg pour son héritier universel

Item a légué et lègue audit testateur audit Guillaume son frère tout le reste de ses biens meubles et immeubles acquetz, conquets, droits, actions, dettes, obligations, parts, portions, successions, rentes, censives et autres choses quelconques à luy appartenant ou qui peuvent lui appartenir tant par successions que donations ou autrement en quelque manière que ce soit, sauf ce qui sera légué par ce testament. Le tout pour l’amour qu’il lui porte et pour la bonne obéissance qu’il a reconnu avoir reçu dudit Guillaume son frère. Lequel a accepté ledit legs comme héritier universel de tous et chacun des biens dudit testateur, sauf les legs ci-après mentionnés.

Cela semble normal pour un homme comme François qui voue un véritable culte à la famille, à sa généalogie de transmettre tout ce qui fait son histoire à un frère qui va conserver pieusement les archives familiales. Les transmettre à des plus jeunes, lui semble aléatoire.

Un leg pour ses cinq enfants

Dans la page suivante (21513), Le testateur indique ceci : Item je veulx et ordonne que après ma mort le mariage de feue Bertrande de Brocavilla, feue ma femme légitime,7 soit tenu et observé par mes enfants comme il luy fut promis lors des espousailles, à savoir la constitution de biens par moy ou mes héritiers mes enfants procréés d’icelle de Brocavilla et moy, comme aussi des biens à elle donnés par son père Sanx Brocavilla, donnés et légués à elle par son testament ou codicille. Je veulx aussi que lesdits enfants issus de ladite feue Bertrande soient seuls participants et héritiers desdits biens à eux appartenant tant de mon bien propre que de celui de ladite feue Bertrande de Brocavilla, leur mère, et non les autres qui ne sont point de ce mariage. Ce texte montre a quel point il aimait et respectait son épouse ainsi que son beau-père. D’ailleurs l’entièreté de son testament est empli de bienveillance pour tout le monde.

Lesquels enfants sont Jean, Antoine, Guillaume, Marie et Jeanne Saluste. Tous lesquels biens, tant meubles qu’immeubles, provenant du chef de ladite Bertrande de Brocavilla, soit par succession de son père Sanx Brocavilla, ou autrement, demeureront à partage égal entre lesdits enfants. Et je veulx que soit observé le testament dudit feu Sanx Brocavilla, reçu par Me Sabathier, notaire royal. Item je donne et lègue tous les biens de ladite Brocavilla à mes enfants procréés d’elle, en jouissance paisible et sans trouble. Fait à Monfort, ce jour et an que dessus, par devant les tesmoings soubz signés.

Le testateur François Saluste stipule que Bertrande Broqueville est son épouse et qu’elle est la fille de feu Sanx Brocavilla. Ce dernier a d’ailleurs donné la moitié de son héritage à François Saluste comme je l’ai déjà écrit dans ce blog et la seconde moitié à l’épouse de Bernard Noguès. 8 Le testament de François reprend des extraits du testament de Sanx Brocavilla. Malheureusement c’est très difficile à lire. Il y a toutefois une information concernant l’ascendance de Sanx. “me Sanx Brocavilla, famille de feu me Jourdain Laul de Brocavilla, en payement des servitudes (…). On apprend aussi que L’épouse de Sanx se prénomme Guillemine. Mais nous n’avons toujours pas son nom de famille.

On apprend que sur les cinq enfants, deux sont encore mineurs : Guillaume et Jeanne. Donc des disposition testamentaires se mettent en place pour que ces deux enfants ne soit pas spolier dans le futur. “Et veult que lesdits biens demeurent indivis entre les enfants, et ne soient point vendus, ni hypothéqués sans le consentement de tous les enfants majeurs, ou de leurs tuteurs ou curateurs pour les mineurs. Et veult que Jean Saluste, son fils, soit curateur et gardien des intérêts desdits enfants, avec me Laforgo, homme de loy, en ce que besoin sera. La page 21515 confirme tout cela mais en d’autres termes. En soi, François veut que les partages se passent au mieux sans aucun problème.

Des petits legs par-ci, par-là

Jean Saluste, son fils, reçoit 20 livres tournoi payable en deux années. Sanx Brocavilla, son cousin germain 9; reçoit la même somme. Item a légué à Jean Brocavilla, autre cousin germain la somme de dix livres tournois. Item a légué à Domengue Brocavilla, 10 son autre cousin la somme de dix livres tournois. C’est tout pour les Brocavilla pour le moment.

Item a légué à Arnaud Saluste, son cousin germain la somme de vingt livres tournois payable en deux ans. Item a légué à Bertrand Saluste, autre cousin germain, la somme de dix livres tournois, aux mêmes conditions. Item a légué à Marianne Saluste, son frère germain la somme de vingt livres tournois11 à pareil terme. Item a légué à Pierre Saluste 12, autre frère germain la somme de vingt livres tournois, aux termes susdits. Item a légué à François Saluste, fils de feu Alexandre Saluste la somme de dix livres tournois aux conditions mentionnées. Item a légué à Domengue Saluste, fils de feu Jean Saluste 13 la somme de dix livres tournois, aussi en deux années. 14

Des dispositions testamentaires supplémentaires

Item, et pour plus grande sûreté de ses dernières volontés, ledit testateur ordonne que tous ses papiers, lettres, obligations, quittances, contrats et autres écritures soient mis en bon et sûr lieu, ès mains de Maître Laforgo, pour y être gardés jusques à ce que les enfants soient parvenus à leur majorité. On a du mal à croire mais François qui a un tel sens de l’organisation est illettré. Nous le savons car à la dernière page il dit ne pas savoir signé. Il y apposera simplement un symbole.15

Pour ce qui est des les meubles, linges, habits, vaisselles, ustensiles et autres choses de la
maison, Les enfants majeurs et mineurs choisissent un des cinq lots. Les majeurs recevront cela directement tandis que les enfants mineurs recevront leurs lots au moment de leur majorité ou bien au moment de leur mariage.

Item, ordonne que les rentes et cens dus à la maison soient perçus par ledit Maître Laforgo, pour être employés aux besoins des enfants, à commencer par l’entretien de Guillaume et Jeanne, les plus jeunes.Il a pensé à cela aussi, François Saluste. Item, veut que les livres appartenant audit testateur
soient gardés en la maison pour servir à l’usage desdits enfants, et notamment les livres de droit, théologie, 16 et ceux de comptes. Item, ordonne que les papiers d’affaires soient classés et inventoriés par ledit Laforgo et tenus en lieu sûr, pour être remis aux héritiers à leur majorité
.

Ses exécuteurs testamentaires sont Pierre Daram, Antoine Laurens, Jean de Capella et Vital Duouy. 17 à qui il donne plein pouvoir d’exécuter le présent testament selon leur loyauté, sans être tenus d’en rendre compte en justice, mais seulement aux héritiers à leur réquisition. Et pour ce faire, leur donne pouvoir d’agir au civil et au criminel, tant en demande qu’en défense, et de substituer autres en leur lieu. La page 21518 représente donc la dernière page du testament de François Saluste.

Un premier acte post-mortem

On pourrait presque dire qu’il était minuit moins une pour que François dicte ses dernières volontés. Il est mort le lendemain, le 5 février 1558. A l’instar de Bertrande Broqueville, il va falloir changer des textes puisque le François que j’ai cru vivre jusque 1571, n’est pas le bon.

L’acte du 6 février 1558 est très clair. Les exécuteurs testamentaires sont de la partie demandant d’ouvrir le testament de François mais aussi demandant la lecture de différents papiers dont ceux de Sanx Brocavilla. Le premier acte commence ainsi :

Et en présence desdits tesmoings et de maistre Laforgo, furent apportés plusieurs papiers lettres et tiltres de feu Sanx Brocavilla, tant en vulgaire qu’en gascon, touchant les héritages, dons et dernières volontés d’iceluy Sanx, et aussi autres actes sur les droits et biens de Bertrande de Brocavilla, sa fille.
Item fut montré un testament ou mémoire escript de la propre main dudit Sanx, signé en la fin, contenant donation d’une pièce de terre appelée la Bourdette, avec ses appartenances et dépendances, à ladite Bertrande, sa fille, et à ses enfants procréés de loyal mariage. Item fut montré un acte de quittance fait par feu Guillaume Saluste 18 audit Sanx Brocavilla, pour des droits de succession anciens sur certains biens sis en la ville de Monfort. Ce que les exécuteurs testamentaires ont retenu en leurs mains pour mémoire, et pour faire valoir au besoin pour les héritiers de François Saluste
. 19

Ces exécuteurs testamentaires sont accompagné par Alexandre Saluste, le cousin germain et Marianne Saluste, le frère de François. Ils sont chargés de faire l’inventaire des meubles : linge, napes, draps, couvertures, habits de diverses sortes, ustensiles de ménage, marmites, chaudrons, plats d’estain, boëtes, coffres, clefs et papiers, lesquels furent rangés et marqués au nom de chacun des enfants, pour faire trois lots. 20

Accompagné par Jean Saluste, fils aîné de François, les exécuteurs testamentaires ont reçu les personnes qui avaient une dette envers le défunt. Peu de personne se sont présentés :

  • Jean Darquier, lequel reconnut devoir audit feu François la somme de vingt-huict escus d’or soleil, due pour divers achats de toiles et marchandises, avec promesse d’en faire payement aux héritiers dans le délai d’un an.
  • Antoine Bauffes, aussi marchand, comparut et confessa devoir la somme de vingt-cinq escus, pour reste de compte fait avec ledit feu François, pour fourniture de laine et d’estain.
  • Pierre Saluste, cousin du défunt, reconnut avoir en ses mains des papiers et obligations concernant un paiement ancien, que lui avait remis ledit feu Saluste en garde à titre de dépôt. Lequel Pierre a promis de les rendre aux exécuteurs pour les joindre au registre de la succession.
  • Antoine Lafargue, marchand, lequel confessa devoir audit défunt la somme de douze escus et cinq livres tournois, pour diverses marchandises fournies et un prêt fait par ledit feu Saluste.
  • Jean Labadie, par lequel il reconnaît devoir audit feu Saluste la somme de vingt-cinq livres tournois, à cause d’un gage reçu et non rendu, avec promesse de restitution ou d’en payer la valeur aux enfants héritiers.
  • Jean Lafitte, notaire royal, contenant une reconnaissance de dette de Bernard Darricau, envers ledit feu François Saluste, de la somme de dix-huit livres tournois pour un prêt en argent fait l’an 1555.
  • Pierre Béraud, marchand, par laquelle il promet de rendre aux enfants dudit Saluste deux charges de blé ou leur valeur, reçues de leur père deux ans auparavant. Laquelle promesse est datée de janvier 1557

Tous ces papiers furent mis en dépôt en la main dudit maître Laforgo, homme de loy, pour être produits au besoin par les héritiers.

Relations intimes Saluste/Brocavilla

A force de travailler ce testament dans tous les sens et après une “erreur” personnelle ou en provenance de Chatgpt, j’ai découvert un élément que jamais personne n’a signalé. François Saluste s’est marié deux fois !

En fait, je me rends compte d’un détail important. Le testament de François Saluste, daté du 4 février, couvre les pages 21511 à 21518. Les pages 21519 à 21528 sont des actes des exécuteurs testamentaires datés du 6 février et 14 février 1558. L’acte des pages 21530 à 21531 est celui du premier testament de François Saluste quand il a été marié une première fois à Catherine Broqueville. Cet acte est plus ancien. C’est pour cette raison qu’il est libellé en gascon !

Or s’il est en gascon et déposé en fin de liasses de document, cela veut dire que c’est un extrait de testament rapporté, en annexe, du testament de François Saluste. Comme ce testament est un extrait, nous n’avons pas la date de ce dernier. En 2018, j’avais bien capté qu’il y avait le patronyme Brocavilla dans ces trois pages. Étant en gascon, il était impossible pour moi de le traduire.

Le premier leg concernant les Brocavilla est celui-ci : De plus, ledit testateur a reconnu et confessé avoir donné,négué, donné et assigné en donation pure et irrévocable, à cause de mort, à la noble 21 Isabel de Brocavilla, sa nièce22, fille de feu Sanx de Brocavilla et de Guillemine, sa femme. Grâce à cet extrait, l’on connaît maintenant le prénom de la sœur de Bertrande.

De plus, ledit testateur a reconnu et confessé avoir donné, égué, donné et assigné, en donation pure et irrévocable à cause de mort 23, à Alexandre, Marianne, Isabel et Marie, ses fils et filles, issus de ladite Catherine de Brocavilla 24, sa femme, en légitime mariage (…). 25

L’insistance de François Saluste, dans son testament de 1558, concernant les descendants de son mariage avec Bertrande Broqueville devient évidente. Il ne faut pas qu’il y ait confusion entre ses deux lignées d’enfants. Ceux qui sont issus de son premier mariage n’ont plus rien à prétendre auprès de ceux du second mariage.

Son insistance que tous les biens donné à ses enfants et proches parents proviennent du mariage avec Bertrande de Brocavilla est conditionné à son premier testament fait après la mort de Catherine Brocavilla. Il y est dit ceci : De plus, ledit testateur a reconnu et confessé avoir donné, 
légué, donné et assigné en donation pure et irrévocable,
à cause de mort, à l’honorable Jean Saluste,
 son fils aîné et légitime, issu de ladite Catherine de Brocavilla, son épouse,
toutes et chacune des choses et biens,
tant meubles qu’immeubles, droits, actions 
et dépendances de ceux dont ledit testateur 
n’a pas disposé dans le présent testament,
et qu’il possède actuellement et possédera au moment
 de sa mort ; et il est volonté dudit testateur
que ledit Jean Saluste soit son
 héritier universel et successeur. Il est probable que son fils aîné du premier mariage soit déjà décédé pour ne rien réclamer au moment du décès de François. A remarqué, il a deux fils aîné qui s’appelle Jean !

Géry de Broqueville

  1. Beaucoup de biographies donne comme date de son testament le 10 septembre 1566  chez le notaire Sabathier, comme date pour son testament. Il en va de même pour Louis de Broqueville, le dernier membre de la branche belge qui, en cherchant l’acte de mariage de Bertrande Brocavilla, est tombé sur le testament de François daté de 1566. Le texte que j’ai sous les yeux date est bien de 1564 sans aucun doute. Je peux faire un mea culpa, j’avais cru lire du 29 décembre 1564. J’avais tout faux, il s’agit bien du 4 février 1558. ↩︎
  2. Notaire Sabathier cote E1450 aux AD32 (21511-21531) ↩︎
  3. Dorénavant, je ne mets plus l’original en pdf mais bien sa transcription en français lisible en format txt. Mon hébergeur a découvert que j’ai dépassé largement mon droit au stockage de fichiers lourds. Si vous voulez lire l’original, il faudra en faire la demande (gery[a]broqueville.be) ↩︎
  4. Lombez est situé à 23 km au nord-ouest de Monfort. Cette ville était le siège d’un évêché. ↩︎
  5. On verra plus loin que ce sera autrement dans la chapelle Sain-Jean dans l’église Saint-Clément. ↩︎
  6. Ce texte provient de la deuxième page du testament soit l’image 25512. ↩︎
  7. François répète deux fois que sa femme, Bertrande Brocavilla est décédée. Je J’ao donc confondu Bertrande Broqueville puisque, Celle-ci est clairement décédée avant 1558. Il va falloir révider pas mal de texte ! ↩︎
  8. Voir l’article consacré à la descendance de Sanx Brocavilla. Cliquez ici. ↩︎
  9. Sanx Brocavilla est fils d’un Broqueville encore non déterminé. Il est petit-fils de Jehan dit Arnaud Brocavilla, jusqu’à preuve du contraire, tout comme Bertrande le serait aussi, puisqu’ils sont cousins germains. Son parrain de baptême est très probablement Sanx, l’époux de Bertrande. ↩︎
  10. Il fallait trouver des cousins germains à Bertande. Le Broqueville inconnu a au moins trois fils prénommé Sanson dont le diminutif est Sanx, Dominique qui sont appelé Domengue, le troisième frère porte le nom de Jean. Tous les trois sont les cousins germains de Bertrande. Je n’ai pas la preuve formelle que c’est la bonne fratrie. Je la garde pour le moment. Il en va de même pour Domengue. ↩︎
  11. Frère germain qui veut dire ici demi-frère. Alexandre est fils de François Saluste et de Catherine de Brocavilla. (voir ci-dessous) ↩︎
  12. Pierre Saluste est non identifié et est toujours en vie en 1558. Il n’est pas repris dans la liste des descendant de François marié avec Catherine Brocavilla. ↩︎
  13. Actuellement non identifié. ↩︎
  14. Ce texte provient de la page 21514 du testament. ↩︎
  15. Voir page 21516. ↩︎
  16. On verra plus loin que ces derniers livres seront dévolus à Guillaume, son fils. ↩︎
  17. J’ai beau dire à Chatgpt que le nom réel est Dupuy, il s’entête et donne cette orthographe. ↩︎
  18. C’est la première fois que l’on voit que Guillaume, le père de François est décédé avant 1558. ↩︎
  19. Page 21519. ↩︎
  20. Page 21520. Les deux enfants mineurs, Guillaume et Jeanne, recevront plus tard l’équivalent de la part des exécuteurs testamentaires. ↩︎
  21. Isabelle est devenue noble par son mariage avec Bernard de Noguès. ↩︎
  22. François se trompe, Isabelle n’est pas sa nièce mais sa belle-sœur. ↩︎
  23. En fait de la mort de Catherine Brocavilla. Il a fait à ce moment-là une donation importante de ses biens à ces premiers enfants. ↩︎
  24. Cette Catherine est nouvelle dans le bataillon Broqueville. Je ne peux pas dire d’où vient-elle. ↩︎
  25. Cet extrait provient de la page 21530. Je ne connais en aucun cas le destin de ces enfants. Mais cela veut dire que François a eu 11 enfants au total avec deux Brocavilla. ↩︎