Pour ce qui est de la généalogie de ma famille, le fil rouge est la bible familiale qui a été écrite par un des grands oncles. Force est de constater qu’il y a peu d’erreurs. Toutefois, je viens d’en découvrir une de taille qui m’a fait attrapé quelques cheveux gris supplémentaires.La conséquence est que j’ai supprimé une génération Broqueville. Dans plusieurs textes, une sensations de gène indéfinissables me faisait dire qu’il y avait un souci quelque part. J’ai fini par le trouver. Ainsi Dans le texte original nous avions comme auteur de la branche des sieurs d’Empiroy, Pierre marié à Marquèze de Pausadé. Nous n’avions aucune autre indication sur ce personnage. A force de recherche et en retournant le problème dans tous les sens, j’ai découvert que ce Pierre était en réalité marié à Marie Busquet.
De fait il existe et l’on a sa date de décès approximative qui devrait être aux environs de 1634. Par contre, Pierre est marié à Marie Busquet (1). Quantité de documents existent qui nous donne son nom, le nom de son épouse et l’indication qui montre bien qu’il y a une génération en trop.
En effet, Marie Busquet dès la mort de son mari se révèle être une véritable femme d’affaire faisant bonifier les terres de feu son mari et s’octroyant aussi des terres dans son lieu de naissance qui est la bourgade de Saint-Léonard (2). Elle ne sait pas signer les documents mais elle est très souvent remplacée par un des ses fils et plus particulièrement Jean qui lui, sait signer.
Si j’en crois la bible familiale il s’agit de Jehan Ier Broqueville d’Empiroy qui a épousé Marie de Busquet. Le fait que l’on retrouve à nouveau une Marie Busquet la génération suivante créait ainsi un malaise qui ne faisait que se renforcer au fur et à mesure de l’état d’avancement de mes travaux. Il a bien une histoire ce Jehan mais incontestablement il pourrait être confondu avec son fils Jehan. Une fois de plus, ce sont les signatures qui m’ont mis la puce à l’oreille. En effet, ce Jehan signe des documents dont, je m’en suit rendu compte à postériori était la même que celle de son fils Jehan qui est marié à Marguerite Dulaur.
Par trois fois -deux dans des registres paroissiaux où mari et femme sont parrain et marraine et une fois au bas de son contrat de mariage- montrent que Jean Broqueville d’Empiroy est bien le fils de Pierre et de Marie Busquet. La bible familiale lui reconnaît une histoire qui lui est propre. Je verrai dans mes futures recherches si ces histoires-là sont à raccrocher à celle de Jean (x Marguerite Dulaur).
Dans la foulée, j’ai réussi aussi à assurer un autre changement. J’ai découvert que Gracio est en réalité Gracie et elle est la fille de Jean Broqueville d’Endardé (3) et de Jeanne Limoges grâce à un acte très intéressant trouvé toujours chez le notaire Labaule (4) qui cite son grand-père, Jean Limoges. Gracie est mariée à Jacques Libéros et ensemble, ils ont eu sept enfants.
Dans ce même acte, j’ai découvert que Jeanne-Marguerite Broqueville qui a épousé Vital Dupuy, bourgeois de Tournecoupe le 8 janvier 1629 à Monfort, est la fille de Pierre, cousin germain de Jean Broqueville d’Endardé, fils d’Antoine. Pierre, pour être cousin d’Antoine, il doit descendre d’un fils de Pierre Broqueville d’Empiroy et de Marie Busquet. Les fils sont au nombre de cinq. On élimine déjà Antoine. Il reste Jean (x Marguerite Dulaur), Jehan (x Françoise de Bordes et ensuite à Gratienne de Pujos) (5), Bernard et Dominique (6). De ces 5 fils il n’y a pas de Pierre. Donc je suis bloqué d’autant que j’ai dans le même paragraphe un inconnu illisible marié avec Marie Lauzéro qui a un lien avec Blasiette Broqueville, qui est tout aussi inconnue au bataillon ! Dans les deux cas, il y a le même mot que je n’arrive pas à identifier, et pourtant il est fondamental dans la compréhension du texte. Ce texte est visible ci-dessous, et si quelqu’un pouvait m’aider à trouver la signification de cet extrait de texte, je lui serais éternellement reconnaissant.
Géry de Broqueville
(1) il s’agit d’une vingtaine d’actes du notaire Labaule de 1634 à 1645 coté 3E8831 à 3E8835 aux Archives départementales du Gers.
(2) Saint-Léonard est situé à 15 Km au nord de Monfort.
(3) Et n’est donc pas issue de la branche des Empiroy comme signalé dans la bible familiale.
(4) Archives départementales du Gers : en 1639 : 3E8832 (folio 306) et en 1640 3E8832 (folio 321 vo).
(5) Ce Jehan reste problématique à moins que Jean Broqueville et Marguerite Dulaur ait décidé d’appeler un de leur fils Jean et l’autre Jehan, ce qui complique ma tâche !
(6) Epouses inconnues avec descendances.
Note : Les pages généalogies sont retirées momentanément au vu des très nombreux changements actuels.