En cherchant sur Internet des informations sur mes aïeux, je découvre que son nom est traduit en beaucoup de langues. En hébreux son nom s’écrit ainsi שארל דה ברוקוויל ce qui se traduit aisément en arabe par شارل دى بروكفيل. Voici le cyrillique Броквиль, Шарль де et autant donner, tout de suite, le mandarin 布罗克维尔伯爵 pour contenter tout le monde… Au fond cette introduction n’a aucun intérêt en soi.
Ce qui est le plus intéressant, ce sont les assertions « Charles de Broqueville » dans les bibliothèques dans le monde. Celle qui contient le plus de documents sur ma famille est la Bibliothèque nationale de France (Bnf) et plus particulièrement son catalogue en ligne « Gallica« . Gallica mélange parfois le patronyme Broqueville à celui de Briqueville ou avec des variantes d’écriture. Il n’empêche que cette bibliothèque apporte son lot d’informations très intéressantes sur notre famille. Au bas de la page consacrée à Charles, il y a des références vers d’autres sites Internet de diverses bibliothèques internationales.
J’ai découvert des références biographiques de Charles mais aussi de Huguette, Eric, Alice, Tessa et moi-même. Les bibliothèques sont situées aux Pays-Bas, en Allemagne, au Vatican, Israël, États-Unis, Pologne, Portugal France autre que la Bnf. Nous avons déjà exploré par le passé les archives situées à Clermont-Ferrand où se trouvent la correspondance entre Charles et le ministre français du commerce Étienne Clémontel.
Incontestablement, ce sont les archives françaises qui sont les plus importantes. Bien sûr, les archives départementales du Gers possèdent une collection très riche sur la famille Broqueville.
Et la Belgique ?
De manière étrange, le haut lieu du livre et des archives belges n’ont quasilent aucun retentissement international. En clair, les fonctionnaires belges ne font pas bien leur travail de référencement des riches collections qui s’y trouvent. La bibliothèque qui possèdent les archives de Charles est la Bibliothèque royale de Belgique sise à Bruxelles. Vous y trouverez pas moins de 302 notices sur les Broqueville. Sur leur site Internet, j’ai eu la surprise de tomber, en premier lieu, sur broqueville.be. Vous pouvez ensuite retrouver tous les livres paru sur notre Charles.
Il paraît qu’à Mariemont se trouvent la correspondance de Charles avec Maurice des Ombiaux, son ancien chef de cabinet. Il faudra un jour que je m’y balade pour retrouver trace de ces échanges épistolaires. Sur le site Internet du Musée de Mariemont, je collecte une lettre que Franz Cumont adressée, le 20 juin 1937, au belge Paul Faider. Il y est écrit le mot que vous avez découvert dans l’entête de cette page : « J’attends ici Bedez qui traversera Paris se rendant à Châtel-Guyon. Moi-même je m’y rendrai un peu plus tard et sans doute y verrais-je de nouveau circuler, droit comme un i, Broqueville dont sa verte vieillesse fait à ces eaux d’Auvergne la meilleure des réclames. » Quelques autres documents s’y trouvent que je vous laisse découvrir en cliquant ici. Il y a quatre lettres amusantes qui montrent l’amitié entre Broqueville et Waroquié.
Les bibliothèques belges possèdent aussi les bouquins, essais, nouvelles de Huguette de Broqueville qui est celle qui a le plus écrit sous le nom de son mari et qui se trouve dans moultes bibliothèques internationales comme celle, notamment, d’Alexandrie, en Égypte.
Géry de Broqueville