Charles de Broqueville avait jeté son dévolu sur la station thermal de Châtel-Guyon depuis 1908.Lors d’un échange de mail avec M.Pierre Fassone, Conseiller Municipal de la ville, chargé des Archives (2005) nous livre ceci : « Il existe bien une rue portant le nom de votre parent, elle est située devant l’Hôtel du Parc, hôtel où il descendait lors de ses séjours dans notre station. Cet hôtel, est aujourd’hui transformé en appartements.

Le 25 juin 1911, dans ses « Echos », le Châtel-Guyon Journal publie la note suivante: « Le nouveau Ministère Belge, en quoi cela peut-il intéresser Châtel. Son nouveau Président, le baron de Broqueville est un client assidu de nos sources et un fidèle ami de notre station en faveur de laquelle il fait une propagande active.C’est en 1908 qu’il commence à fréquenter Châtel-Guyon : satisfait des soins et de leurs résultats, charmé par le pays et son hospitalité il y revient chaque année, en juin le plus souvent et il entraîne avec lui ses amis et pairs, ainsi le comte d’Outremont : fidèlement, jusqu’en 1934, il descend à l’Hôtel du Parc.

Le 16 juin 1912, il revient à Châtel et c’est l’occasion pour lui de manifester sa sympathie à ceux qu’il estime : il remet au nom du Roi Albert Ier le médaille d’or de Léopold II à M. Becq, préfet du Puy-de-Dôme, ainsi qu’à Jean Arnaud, inspecteur de notre établissement Thermal depuis 10 ans. En juin 1914, il décore le Dr Foucaud de la Croix d’officier de l’Ordre de Léopold II. En 1934, il retient ses appartements au Grand Hôtel, et il y reviendra jusqu’en 1940, année de sa mort ».

 
La terrasse de l'hotel du Parc en carte postale.

La terrasse de l’hotel du Parc en carte postale.

Dans la revue « Châtel Thermal » du 28 août 1938, l’on pouvait lire ceci : « Son excellence, Monsieur le comte de Broqueville, qui fut Premier Ministre de Belgique à plusieurs reprises, surtout en des jours surchargés d’angoisse, quand son noble pays ne connaissait plus d’indépendance, que sur une bande de terre tenant à La Panne, dans les dunes bordant la mer du Nord, où l’héroïque couple royal vivait dans les bombardements. Notre hôte est descendu au Grand-Hôtel. Nous saluons bien respectueusement l’illustre homme d’Etat, dont le nom est inscrit aux tables de l’Histoire, accompagné de mentions louangeuses comme peu d’hommes ont mérité les pareilles ».

Géry de Broqueville