N’ayant jamais rencontré le testament d’Antoine de Lauzéro, c’est un codicille qui nous met sur la voie de son testament. Ce dernier a été rédigé 5 avril 1715 annonçant qu’il avait quatre enfants. Or il a eut au moins 11 enfants. Cela veut dire que tout ceux qui ne sont nommés en tant que telle en 1725 sont les mêmes de 1715. Ce qui fait mourir les 6 autres enfants avant 1715.

Ce codicille 1 donne quelques indications à propos de cet arrière-petit fils de Blasie Broqueville d’Emlpiroy, décédée edn 1668 et mariée avec François Lauzéro. Antoine de Lauzéro (1660-1726) a fait un très beau mariage puisqu’il épouse Marie de Faudoas (+1748). Au moment d’écrire ce codicille, il a encore son épouse et ses quatre enfants : Jean Joseph qui prend le nom de Lauzéro Dantraigues, Guillaume, Jean)Louis et François. En fait ce dernier nous fait dire que Antoine au, en fait, 12 enfants. Il existe bien un de ses enfants qui porte le prénom de François Jérôme mais il est né en 1687 et décédé en 1688. Ce n’est donc pas lui. Il aurait peut-être eu un enfant après la naissance de sa dernière en 1704. Voire même des jumeaux ! Toujours est-il que ce François est vivant en 1725 et qu’il est bien reconnu comme fils naturel et légitime.

Un Endardé signe

Un des témoins de ce codicille est Joseph Broqueville d’Endardé. En fait il est un lointain cousin des Lauzéro. Les Lauzéro cités ci-dessus sont les descendants de la branche des Empiroy, ce qui fait que le cousinage remonte à un aïeul commun qui est Jean le plus vieux Broqueville qui existe à la fin du XVIe siècle. C’est dire que Joseph pouvait se dire qu’il avait une parenté mais très éloignée.

Cela me fait pensé à ce procès où l’un des témoins de la partie adverse savait qu’elle avait un lien de parenté mais sans savoir vraiment lequel. Il s’agissait de Marianne d’Entraygue Lauzéro qui a 16 ans au moment du procès. 2 Celle-ci est la fille de Jean Joseph et de Marie de Raisin (1691-1747). Personne, ni les Lauzéro ni chez les Endardé ne pouvaient dire quand remontait cette parenté, somme toute, très lointaine.

Géry de Broqueville

  1. Notaire Marcassus côte 3E8882 aux archives départementales du Gers – 30901-30903 ↩︎
  2. Le texte peut être lu en cliquant ici. ↩︎