Lors d’une semaine de vacances, je suis descendu à l’aveuglette vers le Sud, mais irrésistiblement attiré par la terre de mes ancêtres, je me suis dit que cette fois-ci j’irai dans des lieux d’archives qui me sont périphériques où je ne devrais pas trop trouver de sources nouvelles.

Cliquez sur la photo pour avoir le document entier.

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Ainsi, je savais qu’à Pau (1), il y avait deux  documents qui se rapportent à des  dénombrements de terres fait par Jeanne-Marguerite de Fraisse femme de Jean-Baptiste de Broqueville de Colomé pour les terres d’Endardé et de Las Laques à Monfort. J’ai retrouvé un des deux textes dans les archives du Parlement de Navarre. Malheureusement le deuxième me semble perdu ou bien devenu illisible avec le temps. Les documents sont en très mauvais états et ne sont accessible que par microfilm. Lire les textes directement sur la visionneuse est impossible. Fort heureusement , les archives possèdent un système de scanner des microfilms qui rendent la lecture possible sur un écran d’ordinateur. La seule possibilité qui me reste est de photographier le texte s’il est lisible. Donc le texte coté B5882 n’existe pas ou est illisible !

Dans les dénombrements, j’ai aussi été attiré par la présence de la famille Gimat qui m’a fait découvrir qu’au XVIIIe siècle, l’on se trouve toujours confronté à l’existence d’Esparbès non pas comme seigneurie mais comme coseigneurie, vielle résurgence du don d’une partie à la Maison de Gère et la partie la plus importante par la Maison d’Astugue. (2)

Ainsi l’on voit un dénombrement pour Jean-Pierre de Gimat coseigneur d’Esparbès pour des dîmes inféodées et biens dont des hommages avaient déjà été fait précédemment comme celui du 13 septembre 1733 par Duclos père (?) et du 19 octobre 1755 pour le sieur Etienne Gimat aîné et du 8 avril 1761. Cet Etienne est le fils de jean-Pierre.

De Pau, je suis passé à Lectoure. Je voulais prendre connaissance de la nature des archives municipales de Lectoure. Et mine de rien, elles paraissent intéressantes. Comme rien n’est informatisé, il faut lire la description des séries. La série AA est lue mais rien de probant ne sort de là. Dans la série BB, on trouve des trace du passage de Guillaume Saluste du Bartas. Dans la série EE, j’y trouve des liens entre Lectoure et Monfort. Et en fin de compte, dans les registres paroissiaux j’ai retrouvé l’acte du mariage religieux (3) de Louis Broqueville d’Endardé avec Marie de Solaville. Grâce à cet acte l’on connaît maintenant aussi le nom de son père, la date presque précise de Louis (en novembre 1662) la date de naissance de Marie, ce qui va me donner la possibilité de mieux connaître, dans le futur, cette famille Solaville. Les archives de Lectoure me reverront donc.

Je suis redescendu à Auch pour découvrir la Société d’Archéologie  du Gers. Je suis tombé au milieu d’une séance académique ce qui m’a empêché d’aller plus loin dans mes recherches. Mais rendez-vous est pris en novembre pour explorer la bibliothèque de ce centre.

En remontant vers la Belgique mes pas se sont portés vers les Archives départementales du Puy-de -Dôme pour collecter les informations concernant une « Union douanière » proposée apparemment par Charles de Broqueville, en 1916, au gouvernement français via le ministre du commerce de l’époque, Etienne Clémentel. Les documents consultés sont inédits et très intéressant. Cela fera aussi l’objet d’un prochain article.

D’autres lieux périphériques comme Toulouse, Agen, Montauban seront des lieux que je fréquenterai pour continuer à compléter les informations sur ma famille.

Géry de Broqueville

(1) Archives départementales de Pyrénée-Atlantique, coté B 5587 – (réf : 13727-13732)
(2) Voir l’article qui concerne cette division entre les deux familles sur ce blog.
(3) je connaissais déjà la date de son contrat de mariage (15 janvier 1687) retenu par maître Gardiel à Lectoure  (5890) dans un terrier de Monfort.