Stanislas voyage à Monfort

Stanislas voyage à Monfort

La famille Broqueville s’installe en Belgique de plus en plus bien que ses membres soient encore moins nombreux que les doigts des deux mains. Stanislas entreprend un voyage à Monfort, berceau de sa famille.

Stanislas décèdera en 1919 alors que son épouse, Marie-Claire de Briey est décédée en 1876 à l’âge de 43 ans. Le couple a eu 7 enfants né entre 1856 et 1868. Les deux garçons portent le prénom de Charles, futur ministre, auteur de la branche ainée et Athanase, auteur de la seconde branche de la famille installée en Belgique. (suite…)

Tourisme du XVIIe siècle

Tourisme du XVIIe siècle

Puisque j’arrive vers la fin de la lecture du notaire Mazars, je me rends compte combien les notaires nous font visiter Monfort. Certes le notaire n’est pas un guide du tourisme local, mais nous découvrons à chaque fois des lieux différents.

Somme toute, il est rare qu’un notaire donne rendez-vous dans sa boutique, tant on le voit voyager de maison en maison, de lieux publics en lieux privés, au détour d’une route, souvent dans un de ces lieux-dits qui me sont si chers, connus ou disparus.

Dans la ville

Dans la ville de Monfort, le notaire officie sous la garlande de la place, ce qui signifie sous les arcades, l’on ne sait si c’est du coté de l’actuelle « Grignotière » ou si c’est le coté qui lui fait face, du coté de l’épicerie. Très souvent les rencontres se font sous la salle commune située dans la halle de Monfort. La salle commune est donc un bâtiment qui a disparu probablement depuis bien longtemps. Dernièrement j’avais repéré le trépoir (1). Il est le premier palier d’un escalier à l’extérieur du bâtiment avant d’accéder à l’intérieur de celui-ci. Le notaire officiait sur le trépoir de la salle commune.

Sur la place, il reste l’église paroissiale où les notaires officient, devant sur la rue, dans le porche, dans la chapelle Saint-Jean ou celle de Notre-Dame du Rosaire. C’est grâce aux testaments que l’on connaît les lieux de sépulture des bourgeois et autres notables de Monfort. Si l’on foule le porche de Monfort, il devrait y avoir encore bon nombre de squelettes enfouis à cet endroit, à moins que la pioche iconoclaste de quelques révolutionnaires ait tout nettoyé !

Dans le reste de la bastide, on peut passer de la maison de Jean Broqueville à celle de janotet ou de Joseph et de leurs descendants. Les branches alliées ne sont pas en reste, comme les Lauzéro qui accèdent à des hautes fonctions comme procureur du roi au parlement de Toulouse. Cette dernière fonction est remplie par Raymond Lauzéro dont Jean Broqueville en est le substitut pour Monfort. Dans les maisons, on y passe généralement des pactes de mariage ou des testaments. Certaines rencontres se déroulent sous les remparts de la ville ou au lavoir.

Les lieux-dits en dehors de la bastide

Le notaire rend visite dans les maisons des uns et des autres dans les lieux-dits comme Esparbès, Endardé, Las Laques, Bigourdas, Empiroy, Maussombat. Les notaires officient toujours pour les testaments quand les personnes sont clouées dans leurs lits pour cause de maladies corporelles ou quand la personne sent sa fin proche. Un notaire s’est même placé devant la maison pour recueillir le testament d’une pestiférée au milieu du siècle.

Tout cela ne sont que des lieux précis qui ne donnent généralement pas d’informations précises. L’annonce d’un lieu est une indication sèche. Comme on l’a déjà vu dans le terrier de Monfort, il est très difficile d’identifier les lieux exacts des propriétés qui ne se font en référence non pas à des parcelles cadastrales que l’on découvre sur les plans napoléoniens, mais bien par la présence d’autres terres situées aux quatre points cardinaux de celle décrite.

Même si ce n’était pas le fait d’un notaire, une suite de témoignages avait donné beaucoup d’informations et de description sur Monfort et ses habitants, mais là, on était au XVIIIe siècle. Nous pourrions presque remercier Catherine Druilhet d’avoir injurié les Broqueville tant les témoignages sont une belle toile de Watteau réalisée à Monfort.

Géry de Broqueville

(1) Pour rappel, les explications sont données à propos de ces mots apparaissant dans les textes, dans le dico.

Barrieu et Bacon

Depuis que j’ai fait ma petite bulle d’oxygène, je me suis dit qu’il était peut-être intéressant de creuser cette question des cartes postales en ma possession. J’avais peut-être d’autres photos d’Henri Bacon mais j’avais peut-être aussi des cartes postales de Barrieu dont on parle dans l’article de La Dépêche !

J’ai ainsi regardé de plus près les cartes postales les plus anciennes d’autant que l’on sait maintenant que Jean Barrieu est né le 21 octobre 1861 à Laugnac et qu’il est le premier photographe de Fleurance à avoir officié dans la région. Le site Internet « Portrait Sépia » donne une biographie un peu plus étoffée que celui de La Dépêche : « Fils d’un carrier, Jean Barrieu est né le 21 octobre 1861 à Laugnac (Lot-et-Garonne). Sa carrière de photographe dans le Gers commence en 1898. Sa présence à Fleurance est attestée en 1899. En 1906 et 1911, il est recensé au 15, rue Marsolan avant de déménager son atelier au 106, avenue de la République. Barrieu avait ouvert des succursales à Auch (Gers) et Astaffort (Lot-et-Garonne). » Là aussi, je n’ai plus aucun espoir de trouver un ancêtre sur les photos de Jean Barrieu puisqu’il commence à officier dans le Gers trois ans après la mort de Louis de Broqueville-Endardé (1). Ci dessous, une petite galerie de photo avec différents lieux de Monfort photographiés par Jean Barrieu.

Avec la même idée, ci-dessous la galerie avec les photographies d’Henri Bacon dont nous avons parlé dans l’article qui lui est consacré.

Il y a un autre photographe qui est plus récent qui porte le nom de J. Tapie. Mais là je n’ai pas encore trouvé d’information sur lui d’autant que je pense qu’il y en a plusieurs Tapie différents habitant soit Auch, soit Lectoure… J’en parlerai donc plus tard.

Géry de Broqueville

(1) Louis Marie Eugène Elisabeth de Broqueville de la branche des Endardé né en 1829 à Monfort et y décédé en 1895, sans postérité de son mariage avec Angéline de Méritens de Villeneuve. Louis était le fils de Jean-François et de Anne de Corrent.

Un peu de tourisme à Monfort

Un peu de tourisme à Monfort

Un de mes cousins m’a envoyé un mail en me demandant ce qu’il doit visiter à Monfort car il y sera de passage lors de ces vacances. Sa dernière visite remonte à 30 ans. Je me suis lancé dans un texte que voici, tant qu’à faire autant le partager tout de suite alors que les beaux jours sont là pour visiter Monfort et sa magnifique région. (suite…)

Les voyages en bateau

Les voyages en bateau

Le transatlantique Lancastria de la Cunard Line.

Les Broqueville de Monfort sont restés très casaniers durant des siècles en restant dans la même région que l’on pourrait situer en Languedoc (1) au départ pour migrer vers l’Armagnac, et plus particulièrement, le Fezensaguet par la suite.

L’on sait aussi que quelques familles Broqueville sont parties du coté de Saint-Quentin ainsi que dans le Nord-Pas-de-Calais, mais sans aucune certitude qu’elles soient issues de la nôtre, ou inversement. (suite…)

Mini-trip dans le Gers : belle récolte

Mini-trip dans le Gers : belle récolte

21337

Le registre du notaire Daguzan de 1588.

En août, je suis passé par les archives départementales du Gers où j’ai quelque peu photographié des pages de certains notaires de Monfort. « Quelques », cela donne quand même environ 1000 pages de documents que je vais pouvoir déchiffrer durant le reste de l’année, jusqu’à mon prochain passage à Auch.

Comme j’avais photographié tous les registres du notaire Lauzéro, Il m’en reste encore beaucoup à faire tout en restant globalement dans le XVI et XVIIe siècle, période que je privilégie actuellement dans l’étude de la vie de mes ancêtres puisqu’elle est la plus difficilement identifiable. Grâce à la lecture du notaire Lauzéro, j’ai déjà bien avancé à propos de la fratrie des Joseph, Jean et Antoine qui sont tous décédés dans les premières années du XVIIe siècle. Il me reste une grande inconnue que représente leur mère et père. Ce dernier se prénomme Jean mais je n’ai pour ainsi dire pas grand chose sur lui. Cela reste aussi que je pense (c’est de l’ordre du ressenti) qu’il y a une autre branche mais je suis loin de pouvoir affirmer cela. De plus, autant les Broqueville passent leur temps chez les notaires à partir du début du XVIIe siècle, autant ils en sont quasiment absents le siècle précédent. Ils étaient certes moins nombreux et aucun ne savait signer. (suite…)