Géry de Broqueville

Géry de Broqueville

Auteur de ce site Internet sur les Broqueville, je me présente quelque peu sur cette page. En 1981, un de mes amis m’a proposé de faire partie d’une équipe qui allait partir en Egypte pour travailler à la construction d’un centre d’alphabétisation dans le bidonville du Mokattam au Caire. Cette première expérience a été déterminante dans mon choix de vie et m’a fait découvrir bien d’autres capacités que j’ignorais posséder.

Outre le fait que je suis toujours dans l’association Asmae depuis déjà 24 ans, j’avais déjà quelques acquis en matière d’organisation. En effet, lorsque j’avais 15 ans, j’ai créé une association de fait intitulée « Speleo club des insondables » . Comme son nom l’indique, c’était le temps de la passion de la spéléo, entraîné par Baudouin Drion du Chapois, un cousin de ma mère. En 1975, je me suis plu à organiser un voyage au Maroc où ma mère, ma soeur et moi, sommes partis avec la Coccinelle pour avaler les kilomètres de routes ou de pistes jusque loin au sud de ce magnifique pays. En 1979, j’ai créé le « Skate club Hurlevent » (1) avec mon frère et des jeunes du quartier de Kraainem. Ce fut ma période Skateboard où mon frère et moi avons essayé de convertir quelques cousins de passage à Wigwam. Dans la foulée, j’ai lancé la « Fédération belge de Skateboard » que j’ai quitté somme toute assez rapidement puisque je m’étais, entre-temps, engager comme assistant puis Akéla de la meute Saint-Vincent (2). C’est à la même époque que j’ai participé à la fondation d’Asmae.

Question étude ? Disons que j’ai, ce qu’on pourrait appeller, un parcours atypique. En effet, sortant de Saint-Stanislas à Etterbeek (quelques Broqueville sont passés par là), j’ai lanterné à l’Ichec durant deux ans pour me rendre compte que les math et moi, cela faisait deux ! J’ai aussi fait une semaine à Gembloux, un mois à St-Luc en architecture… bref ce n’était pas la gloire. Et puis, un jour que je ne faisais vraiment rien, ma mère m’a passé un bouquin qui était « la preuve de l’existence de Dieu » par Van Steenberg. Je trouvais qu’il racontait pas mal de bétises…

Un soir ma mère m’a emmené à une conférence donné par Jean Ladrière. Je lui parle des inepties écrites dans ce livres. Et il me dit à peu près ceci : « On peut dire que ce sont des inepties qui y sont écrites, soit ! Mais il faut le prouver ». Le lendemain, je m’inscrivais à l’Institut supérieur de philosophie (ISP) . Ce quatre années passionnantes avec d’excellents prof mais aussi des… « pas terribles ». Et j’ai eu le très grand honneur d’écrire mon mémoire avec Jean Ladrière. Il avait pour titre « L’ouverture de la philosophie occidentale à d’autres modes de pensées ». Je suis sorti de là avec une licence en philosophie et un bac en philosophie thomiste. J’en ai gardé pour mon métier une grande ouverture d’esprit et une soif d’apprendre, de connaître le plus de choses possibles.

Pendant mes études, je continuais Asmae, ma première passion. L’expérience du premier chantier au Mokattam a été déterminante dans ma vie. Partager ce que j’avais vécu était devenu une priorité pour moi. Je me suis engagé à fond dans cette association naissante dès que j’ai eu mon diplôme de philo.

Mon plus grand souci a été de trouver les fonds nécessaires pour qu’Asmae ne disparaissent pas (c’est encore un souci actuellement !). De ce fait, j’ai aussi participé à la création d’un événement majeur en Belgique qui est le concept de concert-promenade. C’est en 1987, que le premier concert-promenade a vu le jour dans les jardins du château d’Annevoie. Cela a été un très gros succès puisqu’il y a eu cette année-là, 2000 personnes. En 1988, la première édition de la Nuit de Beloeil dans le parc du château de Beloeil a eu lieu. 5000 personnes ont pu découvrir cette féérie qui se prolongent encore actuellement. Le nombre de personnes oscillent entre 15 et 17.000 personnes. C’est aussi mon frère Ferdinand qui a repris le tournoi de tennis Charles de Lorraine, en 1982, pour l’organiser au profit d’Asmae. Il existe toujours avec ses 1000 participants.

Ce que je trouve passionnant dans Asmae, outre, l’association elle-même, c’est l’esprit de créativité et d’inventivité des jeunes. Quand on se donne la peine de faire confiance aux jeunes, il y a des merveilles qui en sortent. Ma longue expérience en ce domaine me fait dire que les gens qui parlent en terme contraire sont bien tristounets. Cette créativité, je la retrouve complètement dans une méthode participative qu’un des partenaires d’Asmae a mis au point et avec qui nous l’avons développée : il s’agit de la Recherche Action Participative qui permet, à un groupe en situation difficile de trouver par lui-même ses solutions. Cette méthode remarquable est… africaine ! Il n’est pas loin le titre de mon mémoire…

Mes autres passions ?

La généalogie et l’histoire qui s’en suit. Cela m’amène à voyager, à retourner sur les traces de mes ancêtres. Internet, l’informatique -certains vous dirons que je suis un Macmaniaque- la lecture, les voyages, la photo, la video et… la guindaille !

Depuis 2006, j’ai renoué avec la vie de mes ancêtres Broqueville (3) en devenant Maître de chai dans le vignoble La Mazelle à Beaumont en Belgique. Je suis chargé de « faire » les vins dans un superbe domaine situé entre Charleroi et Chimay.

Mon surnom

Je suis connu aussi sous un surnom qui est aussi mon nickname sur Internet : Gyrax, fils de fax ! Ce surnom est resté ainsi depuis des années. Cela remonte aux environs de 1988 ! Cela m’indiffère tout a fait que l’on m’appelle par mon prénom ou mon surnom, même au sein de ma famille. Et, appelons un chat, un chat, c’est me manquer de respect que de me vouvoyer !

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(1) Hurlevent est le nom de la maison de Jean de Broqueville, sauf erreur de ma part qui se situait au sommet du chemin qui reliait Stockel aux 4 bras, actuellement l’avenue Baron d’Huart.

(2) Meute-Saint-Vincent qui a vu bien des années plus tard, Charles-Albert de Radzitzky devenir lui aussi Akéla. Ce qui nous fait dire que cette meute est bien évidemment la meilleur !