Femme d’affaires, de mère en fille

Femme d’affaires, de mère en fille

C’est à travers la succession de lecture d’acte du notaire Ponsin (1) qu’un trait de caractère de Blasie Broqueville m’a sauté aux yeux. Celle-ci est bien la fille de sa mère, Marie Busquet : deux femmes d’affaires.

En son temps j’avais écrit un article sur Marie Busquet et son caractère entreprenant. Elle achetait, revendait, entretenait les biens de feu son mari, Pierre Broqueville d’Empiroy au nom de ses enfants. Elle a du transmettre ce caractère de femme d’affaire à sa fille Blasie, assurément. Cette dernière est moins présente que Marie mais elle reste énergique.

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Les 5 testaments de Louis Marie de Broqueville

Les 5 testaments de Louis Marie de Broqueville

Écrire 5 testaments entre 1838 et 1863, il faut tout de même le faire. Je pense que c’est LE Broqueville qui tient la palme concernant ses testaments olographes.

Mais pourquoi donc en avoir écrit cinq ? Le premier date du 25 juin 1838. Louis Marie de Broqueville est né le 28 mars 1784. Il a donc 54 ans. Son écriture est ferme, assurée, et l’on est loin d’imaginer qu’il pourrait mourir le lendemain. Que s’est-il passé pour faire un testament ? Dans l’annuaire de l’État militaire de France pour l’année 1838, Louis Marie est chevalier de la Légion d’Honneur. En outre, il fait partie de la 14e légion de gendarmerie basée à Carcassonne. (1) Il lui prend donc l’envie de faire son testament. (suite…)

Arnauld (+ après 1597) x Sereine de Prugnes

Arnauld (+ après 1597) x Sereine de Prugnes

Je reprends ici un texte que j’ai publié le 1er novembre 2011 où je m’employais à vérifier l’exactitude de la généalogie écrite par Ludovic Mazeret en 1915 et éditée dans les cahiers de la  Société archéologique du Gers. Sept ans plus tard, je suis un peu gêné de n’avoir pas été plus précis quant aux doutes qui déjà s’insinuaient dans mes recherches quant à l’existence de ce personnage du moins tel que décrit. Je n’en trouve nulle trace dans aucun document, bien que je sais que j’ai encore beaucoup à lire surtout parmi les textes des notaires du XVIe siècle. (suite…)

Une donation qui révèlent des éléments nouveaux

Une donation qui révèlent des éléments nouveaux

Voici le texte d’une donation sur laquelle j’ai travaillé, épisodiquement, durant un an environ. Je me suis remis à la tâche hier pour essayer de lire le texte en entier. Je n’y suis pas parvenu complètement à cause de lignes illisibles mais bien assez pour apporter quelques éléments supplémentaires. Le texte qui nous intéresse ici est une donation (1), datant du 25 juin 1648, faite par Marie Busquet veuve de Pierre Broqueville-Empiroy de tous ses biens personnels à son fils Jean, sieur d’Empiroy tout en se réservant l’usufruit sur une partie de ses biens.

Ce texte est important car il permet de donner les périodes de décès que nous ne connaissions pas, pour deux personnages : Pierre son mari et Antoine son fils qui est l’auteur de la Branche des Endardé (2). Ce dernier n’est pas repris dans la donation bien que le fils  de ce dernier (3) soit un des témoins de l’acte. Si ce dernier signe cette requête qui a été enregistrée à Lectoure, la branche des Endardé est d’accord avec cette donation. (suite…)

Jean II de Broqueville, sieur d’Empiroy x Marguerite Dulaur

Jean II de Broqueville, sieur d’Empiroy x Marguerite Dulaur

Château de Marsac

Château de Marsac

On ne connaît pas la date de naissance de Jean II. Il est fils de Jean Ier et de Marie de Busquet.  Ludovic Mazeret fixe la date de son décès au 8 mars 1667. En 1639, il est élu premier consul et il le sera encore pour les années 1658,  1659 et 1665. Il est qualifié plusieurs fois de noble, et de sieur d’Empiroy et de Larroque.

En 1648, il signe un acte du notaire Labaule à Monfort (réf :8541) Dans l’acte suivant il signe aussi un acte contre Dominique Sentis. Les deux actes sont cotés aux ADG-3E8835. Dans le pacte de mariage qui va l’unir à Marguerite Dulaur, le 19 septembre 1648, on voit qu’il est déjà annoncé comme noble, titre qui était assez rarement employé par la famille jusqu’alors. Tout au long de sa vie, on verra qu’il sera qualifié de noble comme le 26 juillet 1656, lors du baptême de Bernarde Castaigne dont deux de ses enfants sont parrain et marraine (réf : 4567).

Jean va épouser Marguerite Dulaur qui est issue d’une famille d’avocat, de juge, de conseillers et de magistrat du parlement de Toulouse. Elle semble bien dans ses papiers et par quelques mariages avec la noblesse locale, cette famille a obtenu une position envieuse. Cela semble normal de signer ce pacte de mariage au château de Marsac. Parmi les personnes présentes pour cet événement, on y voit Dame Marguerite de Montesquiou et de Marsac. En plus d’être Dame de Marsac, elle est aussi dame de Devèze, de la Barthe et autres places (1). Elle est veuve (2) de Messire Benjamin d’Astarac et de Marestaing, décédé le 23 mars 1623. Elle est la dernière du nom Montesquiou-Marsac. A sa mort, le château de Marsac va ainsi entrer dans la maison d’Astarac.

Ce qui m’intrigue aussi est que dans le texte une dame de Penas qui est dite Paule d’Astarac de Fontarailhes donne 1000 livres pour la dot de Marguerite Dulaur. Quel est le lien de parenté entre cette dernière et la dame de Penas ? Cela reste encore un mystère d’autant que Paule d’Astarac est la fille de Benjamin et de Marguerite de Montesquiou. En regardant sa généalogie je ne trouve pas de liens de parenté entre les Montesquiou ou les Astarac et les Dulaur. Peut-être que Marguerite de Montesquiou est la marraine de Marguerite Dulaur, portant toutes les deux le même prénom ? (suite…)

Jacques Broqueville, peigneur de laine

Jacques Broqueville, peigneur de laine

Jacques Broqueville, peigneur de laine

Jacques Broqueville, peigneur de laine

C’est grâce à plusieurs textes du notaire Ponsin allant de 1662 à 1668 que l’on peut donner quelques enseignements supplémentaire sur un des rares possesseurs du prénom « Jacques »(1) au sein de la famille Broqueville. Jacques fait partie de la branche dite bourgeoise, fils de Jehan (+1648) et de Jacquette Suberville. On ne connaît pas sa date de naissance mais est décédé après son épouse vers 1693. Il a épousé le 9 février 1655 Jeanne Roux (vers 1627-1692).

De ce mariage, est né une fille Catherine née le 1er janvier 1657. On connaît son existence par son acte de baptême et son acte de décès (3 juillet 1680). Elle a épousé Blaise Merlet. On connaît le nom de son mari par l’acte de naissance de son fils Jacques Merlet le 23 août 1678. Dans l’acte de décès de Catherine on voit que le recteur Arquier a fait une erreur qu’il a corrigé. Il dit que le témoin de son ensevelissement est son mari Blaise Merlet, mais ce nom est effacé. Le recteur écrit juste après « Vesbilla ». Cela suppose que son premier mari est mort peu de temps après la naissance de leur fils Jacques. Elle s’est remariée rapidement puisqu’elle décède en 1680, à 23 ans. Nous ne connaissons pas à l’heure actuelle du destin de Jacques Merlet. (suite…)