Pourquoi donc écrire un mot aussi étrange dans ce blog. Birrh. Comment lier le nom d’une boisson alcoolisée à celui de ma famille. C’est une simple carte postale qui me fait parler de ce spiritueux qui est un assemblage entre du vin du Roussillon et de plantes aromatiques .

Ainsi donc, sur mon site favori d’achat de cartes postales ou de vieux documents sur la famille Broqueville, je suis tombé sur une carte postale « animée » (1) de la place de la Mairie, coté ouest.

Cette carte m’a fait rêvé un moment en me demandant si l’un des personnages se trouvant sur cette carte était un de mes ancêtres. Sous la Halle se trouvent deux notables semble-t-il. L’agrandissement de la photo ne permet pas de distinguer les traits des deux personnages. En ayant agrandi au maximum l’endroit où ils se trouvent, on distingue nettement des affiches. Sur le premier pylône en pierre de la halle centrale sur la place, deux affiches illisibles. Sur la seconde colonne, on voit une affiche qui porte le nom de Gimat. Elle annonce peut-être un événement dans la bourgade voisine de Gimat. Nul ne le saura jamais. Et la troisième colonne abrite le nom de Byrrh, qui est une publicité pour le nectar décrit ci-dessus. Bien que créée vers 1850, la firme qui produit cette boisson a commencé la publicité en 1876. Mais rien ne dit que cette photo date de cette époque.

Un photographe connu ?

La photo est signée par H. Bacon de Fleurance. Le site Internet de La Dépêche m’apprend la découverte du premier appareil photo qui ait existé à Fleurance. L’article en profite de donner une indication sur Henri Bacon né dans cette ville en mai 1871. Il est donc peu probable que cette carte postale date d’avant 1895, année du décès du dernier Broqueville français. A cette date Henri Bacon a 24 ans ce qui est fort jeune pour être photographe d’autant que les rares clichés datent tous des années 1910-1920.

Exit donc le rêve, point de Broqueville sur la carte postale ! (2) Cela me fait penser que je devrais un jour scanner toutes les cartes postales que je collectionne depuis des années tant sur Monfort que sur d’autres lieux de mémoire.

Géry de Broqueville

(1) C’est le terme utilisé pour déterminer sur une carte postale qu’il y a des personnes vivantes dans le village.

(2) Je reconnais que ce texte n’apporte rien si ce n’est un petit ballon d’oxygène. 😉