Voilà un nouveau mot que je rajoute dans le dico du site sur les Broqueville. C’est Bien parce que Jean Broqueville est consul à Monfort pour l’année 1634 que le mot Mazat est apparu dans un texte. Si un Broqueville n’aurait pas été consul, je n’aurais jamais découvert ce mot. (1)
J’avais découvert quelques affermes que les consuls signent généralement en début d’année comme celle de la boucherie, des tavernes, des tuileries, mais là je n’ai jamais vu une afferme du Mazat.
Si ce mot est correctement écrit par le notaire (2), il n’empêche qu’il était difficile d’en connaître le sens. De ce que j’ai découvert dans le littré, Mazat est le résultat du verbe Mazer ou encore du mazéage. Le mazat est le résultat de l’affinage de la fonte. Ainsi donc, Monfort possédait une fonderie. Notez bien ce n’est pas étonnant alors que la juridiction de Monfort comptait plus de 1.500 habitants à l’époque.
A l’époque les fondeurs utilisaient ce métal pour les canons, les couleuvrines, les plaques de cheminée, les chenets, des mortiers (ustensiles de cuisines), des vases divers. Il est très probable que cette afferme que Pierre Dulaur, fondeur loue pour 5 livres par an, devait ne fabriquer que des objets domestiques.
Géry de Broqueville
(1) Si je met cette petite note, c’est uniquement pour répondre à mon amie Simone. Grâce à un texte où se trouve mon patronyme, j’ai découvert et probablement elle aussi, un métier monfortois ! Vive les Broqueville ! 😉
(2) Notaire Mazars, coté 3E8889 aux Archives départementale à Auch (AD32) (24721-24723) Puisque ce texte est suivi immédiatement après par l’afferme de la boucherie de Monfort, je rajoute le lien vers le pdf en question (24713-24725)