Je reprends ici un texte que j’ai publié le 1er novembre 2011 où je m’employais à vérifier l’exactitude de la généalogie écrite par Ludovic Mazeret en 1915 et éditée dans les cahiers de la  Société archéologique du Gers. Sept ans plus tard, je suis un peu gêné de n’avoir pas été plus précis quant aux doutes qui déjà s’insinuaient dans mes recherches quant à l’existence de ce personnage du moins tel que décrit. Je n’en trouve nulle trace dans aucun document, bien que je sais que j’ai encore beaucoup à lire surtout parmi les textes des notaires du XVIe siècle.

Je mets donc un point d’honneur de laisser ce texte extrait de Ludovic Mazeret, en le mettant entre guillemets tant que je n’ai pas encore trouvé de preuve absolue de l’existence de ce couple. En tout cas, il est sûr qu’il n’est pas le père de Pierre (x Marie Busquet) qui forme la branche des Empiroy et de Jean dit Janotet qui forme la branche dite bourgeoise. Pierre et Jean ont pour père Joseph marié à Anthonie Demau. J’ai abondamment écrit sur la correction de cette filiation dans ce blog.

Voici donc le texte transcrit en 2011 :

« Arnauld,  (+ après 1597). fils de Jehan Pierre (Pey) et de Agne de Sibada.

Seigneur de Larroque (1), co-seigneur de Serempuy (2), qualifié Sieur d’Empiroy dans une transaction entre Blaise Castaigne et les consuls le 5 juin 1571 (3).

En 1581, lorsque la ville de Monfort fut prise par le maréchal de Biron, gouverneur de Guyenne, Arnauld fut un de ceux qui, d’après les ordres de François d’Esparbès, baron de Lasserre et lieutenant du maréchal, se retirèrent dans la tour de la Porte du Dessus et furent sauvés. (4)

En 1588, lorsque Henri de Navarre prit de nouveau la ville, Arnauld fit partie de la députation qui fut envoyée vers ce prince pour le supplier d’épargner la ville. Henri ne se laissa pas fléchir, car il fit pendre deux consuls : Breton et Labaule. (4)

Il a épousé Sereine de Prugnes et a eu deux enfants :

L’un est l’auteur de la branche des sieurs d’Empiroy (Pierre) et l’autre (Jean) est l’auteur de la branche bourgeoise (LM1 – idem).

Arnauld est repris dans la cadastre de 1591 (5) ce qui est en réalité, la seule preuve de l’existence du personnage. On a pas encore prouvé sa filiation. »

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. Arnauld existe bel et bien, mais comme je le disais en conclusion de mon article, il n’est encore attaché à aucune filiation connue de la famille Broqueville puisque, actuellement, je construis la généalogie uniquement en fonction des découvertes que j’effectue au fil de mes lectures chez les notaires.

Géry de Broqueville


(1) Le lieu-dit de Larroque est non retrouvé de nos jours.
(2) Co-seigneur. N’est-ce pas un titre « pour faire bien » ?
(3) Document non retrouvé à ce jour.
(4) Ludovic Mazeret, Essai généalogique de la famille de Broqueville, Société archéologique du Gers, 1915, p 264. Sources non citées.
(5) Table et répertoire des noms de la ville de Monfort en 1591 suivi du cadastre des propriétés de Monfort et sa région de 1591 à 1597. Archives de Monfort. ref : 1625)