Signature de Jean-Jacques de Mallac, sieur de Sarrecave

Signature de Jean-Jacques de Mallac, sieur de Sarrecave

Un de mes correspondants, Guilhem Joncquet, lui-même descendant d’une Broqueville du XVIIe siècle (1), me donne des tuyaux de temps en temps. Je l’en remercie beaucoup du reste. Ainsi, suite à l’article publié sans ce blog à propos d’une belle alliance (https://broqueville.be/?p=2501), ce dernier m’a signalé une ascendance que je ne connaissais pas. Il s’agit du grand-père de Jacquette de Mallac (2). Ce dernier a pour prénom François-Roger, il est déjà seigneur de Sarrecave et de Palays. Il se marie le 7 avril 1583 avec Marie de Noé.Sous un nom qui me paraît anodin, on retrouve des ascendances princières. Un de mes oncles avait en 1932 fait des recherches sur les ascendances féminines qui nous faisaient descendre de tous les rois et reines du moyen-âge. Ceci grâce au mariage de Stanislas de Broqueville (1830-1919) avec Marie-Claire de Briey (1832-1876). Et voici donc le résultat d’une alliance Broqueville-Mallac qui donne  aussi des ascendances princières dès le début du XVIIe siècle.

La grand-mère paternelle de Marie de Noé est une Châteauverdun qui elle même a une mère, comtesse de Foix. Et l’on peut remonter ainsi vers des familles comme les Isle Jourdain, Lomagne, Lévis, Térride, Astafort, Armagnac, Montaut, Monmorency, Béarn, Bigorre, Provence, etc. Je m’arrêt-là puisque bon nombre de généalogistes se sont déjà penchés sur ces ascendances historiques. (3)

En ce qui concerne la famille Mallac, je ne vais pas au delà de François-Roger de Mallac, sieur de Palaye et de Sarrecave. François-Roger a trois enfants de Marie de Noé. Jean-Jacques père de Jacquette, Charles qui va continuer la lignée des seigneurs de Sarrecave et Jeanne mariée à Jean de Labriffe. Jean-Jacques épouse donc Bertrande de Faudoas dont on a parlé dans un article précédent. Il en aura deux filles : Jacquette mariée à Antoine Broqueville d’Endardé et Marie qui va épousé Samuel de Thomas, seigneur d’Argèles (4). C’est ce personnage que l’on voit apparaître comme témoin ou parrain dans différents actes Broqueville (5).

Si la branche des Empiroy a fait quelques belles alliances qui lui a permis de se déclarer noble au début du XVIIe siècle, ce sont des alliances comme les Mallac et la génération suivante avec Brigitte de Cotignon que la famille Broqueville a monté de classe sociale. Il est vrai aussi que les familles nobles de l’époque était probablement plus désargentées que les gros propriétaires terriens, bourgeois de Monfort (6), notables, jurats, consuls, substituts qu’étaient les Broqueville. Les terres de ces derniers s’étalaient bien sûr à Monfort mais aussi sur les territoires de Sainte-Gemme, Bajonnette, Solomiac et Saint-Léonard et probablement aussi au-delà. Les nobles et les bourgeois se retrouvaient bien sur un bon terrain d’entente et qui permettait de redorer le blason des uns et des autres.

Géry de Broqueville

(1) Guilhem Joncquet est descendant de Françoise Broqueville d’Endardé. On peut consulté ce propos dans l’article suivant : https://broqueville.be/?p=926
(2) Guilhem Joncquet me fait remarquer que le nom porte deux « L ». Or Jean-Jacques, le père de Jacquette signe avec un seul « L ». D’où ma difficulté pour trouver l’existence de cette famille sur internet.
(3) Pour voyager dans les ascandances de cette famille, je recommande la lecture de la base roglo : http://roglo.eu/roglo?lang=fr;i=516334
(4) Dans des appointements d’audiences des consuls de Monfort on découvre une histoire qui met en scène cette femille ainsi que les Ducos de La Hitte. Cela a déjà fait l’objet d’un article : https://broqueville.be/?p=2008
(5) N’ayant pas prêté attention à ce nom, je n’ai pas systématiquement relevé leurs actes. Dorénavant, je le ferai plus systématiquement.
(6) Pour rappel, être bourgeois était plus de l’ordre de la fonction que d’un caractère qualitatif. Les bourgeois de Monfort participaient à l’élection des consuls de la bastide.