par Géry de Broqueville | Juin 30, 2018 | Agriculture, Entrepreneur, Presse, Santé

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Il est vrai que je ne parle pas beaucoup de mes activités alors que je consacre beaucoup de temps à la rédaction d’articles sur la famille Broqueville. Au fond puisque j’en suis un, j’ai décidé de parler un peu de mes activités.
Comme on le vois à travers ce blog, mes ancêtre étaient vignerons et propriétaires terriens. Je n’ai toujours pas la preuve de leur implication pratique dans l’agriculture mais ils connaissaient très bien la pratique puisqu’ils prennent en gasaille des bestiaux ou encore loue à demi-fruit leur terre, histoire de se nourrir quand même du produit de la terre. (suite…)
par Géry de Broqueville | Oct 8, 2009 | Presse

Charles-Albert et Géry dans le chai devant la presse
La Mazelle est une fois encore au cœur de certains média régionaux à l’occasion de la première vendange de l’année 2009 qui était celle de l’Auxerrois le 3 octobre 2009. Deux Broqueville et deux Radzitzky (ou inversement selon l’angle d’attaque !) sont à la tête du Vignoble de La Mazelle depuis 2006. C’est quand même depuis cette époque que l’on parle des Broqueville tant au niveau politique, puisque le château La Mazelle a été construit par Albert Devèze qui a été quelques années plus tard ministre de la guerre dans le gouvernement de Charles mais aussi de la pratique de la vigne.
L’article de Jean Lanneau de Vers L’Avenir est vraiment très bon. Il décrit très bien le travail des volontaires de La Mazelle et tout ce que nous avons envie d’en faire… un des meilleurs vins de Belgique. Cela demande patience, humilité, partage avec les vignobles amis comme celui de Villers-la-Ville et celui de Torgny, dans les cercles de réflexions si chers à notre grand ami et soutien, Christophe Waterkeyn.
Des émules dans la famille ? Philippe Verhaeghen s’annonce pour vendanger la récolte de Pinot noir qui va se dérouler le samedi 10 octobre…
Pour lire l’article cliquez sur le lien de l’article de « Vers l’Avenir »
Bonne lecture,
Géry
par Géry de Broqueville | Sep 26, 2008 | Presse
La Gazette de Charleroi parait pour la première fois le 22 avril 1878. Elle est alors l’organe officieux du parti libéral. Le titre, lui, avait déjà été utilisé brièvement vingt ans auparavant, en 1857, sous la forme d’une feuille électorale publiée par le libéral carolingien Stainiez, alors candidat aux législatives. En 1877, quelque 153 personnalités libérales de la région de Charleroi fondent la Presse libérale de Charleroi. Celle-ci achète les droits du Progrès de Charleroi, un journal lancé en mars 1869. Ils changent le titre de ce quotidien. La Gazette de Charleroi est née. Après la Première Guerre, La Gazette devient peu à peu un journal à dimension nationale. Il est en pleine expansion. En 1934, elle achète La Province de Namur, journal fondé en 1907, ainsi que le tout récent quotidien bruxellois Sambre et Meuse. Un an plus tard, La Gazette crée son édition du Centre, à La Louvière.
Pendant la Seconde Guerre, le journal tombe aux mains de l’occupant et de ses collaborateurs, même si la majorité des journalistes choisissent de « briser leur plume ». Cela engendre la mise sous séquestre du journal à la Libération. Il peut toutefois reparaitre dès le 1er mars 1945, sous le titre de La Nouvelle Gazette, histoire de rompre avec le passé récent. La Province de Namur devient Sambre et Meuse, tandis qu’à Bruxelles, Sambre et Meuse laisse la place à Liberté. Le journal souhaite être présent dans la région de Mons-Borinage. Il reprend La Province, qui avait été créée à Mons en 1907. En 1955, l’édition namuroise Sambre et Meuse devient Le Progrès. Dans les années ’60, La Nouvelle Gazette abandonne son étiquette libérale pour devenir indépendant. En 1968, le groupe Rossel entre dans le capital et acquiert une majorité des actions. Une nouvelle société est créée : la S.A. de Presse et d’Editions. Le journal prend sans cesse de l’extension. En 1980, l’édition du Centre absorbe l’hebdomadaire sportif Balle au Centre. En 1987 naît l’édition Entre Sambre et Meuse, basée à Philippeville. Deux ans plus tard, celle du Brabant wallon voit le jour à Nivelles. Dans les années ’90, c’est le début des synergies avec les autres journaux régionaux de Rossel (La Meuse, La Lanterne). Une rédaction nationale est installée à Bruxelles et une rédaction wallonne à Namur. En décembre 1998, comme les autres journaux régionaux de Rossel, La Nouvelle Gazette intègre le groupe Sud Presse.
Parutions :
– 20 août 1910 : Alors quoi, M. de Broqueville, fûtes-vous un ministre mort-né ? (Affaire du refus de Charles de devenir ministre des Chemins de fer) – 22 août 1910 : Ne le fûtes-vous pas ? Acceptâtes-vous ? ou n’acceptâtes-vous pas ? Votre aventure est étrange. D’autant plus étrange que le correspondant bruxellois du Courrier de l’Escaut affirme que, contrairement aux allégations du XXe Siècle, vous avez eu avant votre départ plusieurs entretiens avec Helleputte et Schollaert, et que tout le monde à ce moment vous considérait comme un ministrable.
par Géry de Broqueville | Sep 26, 2008 | Presse
Dans son programme, La Flandre Libérale, revue politique, littéraire et scientifique, se présente comme « la continuation dans un format plus élégant » de la Chronique Contemporaine, Organe de littérature néerlandaise (flamande et hollandaise), histoire, etc. qui parut à Gand en 1847.
D’après l’introduction au premier numéro de La Flandre Libérale, cette revue culturelle de signature libérale avait été obligée « de rester provisoirement étrangère à la politique; en le déclarant au public la rédaction exprimait l’espérance d’être bientôt à même de combler cette lacune. C’était une sorte d’engagement dont nous croyons de notre devoir de ne pas retarder plus longtemps l’exécution » (p. 5). La date de parution du premier et seul numéro daté de La Flandre Libérale est juillet 1847, mais probablement la publication effective s’est-elle fait attendre jusqu’en septembre 1847 (1).
Au total, La Flandre Libérale compte 5 numéros doubles de deux fascicules avec une pagination suivie de la page 5 à la page 615. La dernière page de la couverture de chaque numéro mentionne que « La Flandre Libérale paraît dix fois par an; les dix livraisons formeront un fort volume de 500 à 600 pages ». Les dix livraisons publiées constituent donc une année. A l’aide des références aux événements concrets et au moyen de la datation de certains articles, on peut déduire que le fascicule 1-2 parut dans le courant de la deuxième moitié de 1847, les fascicules 3-4, 5-6 et 7-8 au cours de 1848; le fascicule 9-10, finalement, fut publié dans la première moitié de 1849. C’est un fait bien connu que La Flandre Libérale émanait de la Société Huet (2), une espèce de cercle de débats de jeunes intellectuels qui se créa en 1846 autour de deux professeurs de l’Université de Gand, François Huet (1814-1869) et Henri Moke (1803-1862). A ce cercle qui avait pour but « la discussion de questions philosophiques et sociales », appartenaient e.a. Emile de Laveleye, Gustave Callier, Paul Voituron, César Fredericq, Constant Leirens, Jean Stecher, J.F. Heremans, qui tous joueraient plus tard un rôle important dans le milieu libéral et dont certains ont apporté des contributions à La Flandre Libérale. A l’instar de la Revue Nationale de Belgique, les articles de La Flandre Libérale ne sont pas signés.