Quand les cartes postales font des erreurs

Quand les cartes postales font des erreurs

J’avais déjà trouvé une carte postale montrant les gourgues de Broqueville qui m’avait amené à chercher auprès de diverses mairies toulousaines s’il n’y avait pas une erreur quelque part dans le chef de l’imprimeur ! Je viens de trouver une autre carte postale « menteuse ».

Le même éditeur qui fait une belle faute sur la carte de droite

La Mairie de Toulouse ayant d’autres chats à fouetter, ne m’a jamais répondu. Cette question extrêmement mineure qui n’est évidemment pas un enjeu politique, ne souffrait même pas d’un mail de réponse du département touristique par exemple. J’en ai conclu que les gourgues correspondaient en fait à celles de l’île de Braqueville. L’imprimeur avait donc fait une faute de frappe. Cette faute corrigeait mon espoir de montrer que ma famille était originaire de la ville ou de ses environs. A l’époque de la photo prise pour cette carte postale montre que l’île de Braqueville était encore champêtre alors que maintenant elle est définitivement défigurée par des industries, polluantes de surcroît !

Monfort par deux fois

Je me trouve à nouveau face à une carte postale qui pourrait faire penser effectivement au village de Monfort mais il n’en est rien. Une course cycliste dans la bastide ce n’est pas impossible, les rues pourrait s’y prêter bien qu’à part la Grand Rue, elles sont probablement trop étroites pour accueillir la masse d’un peloton. Un élément ne trompe pas, la rue est en descente. Quand le regard remonte la rue, il butte sur une colline qui n’existe pas à Monfort du Gers. Le photograhe-éditeur habite Fleurance, il aurait pu se rendre compte de sa bévue !

La deuxième erreur ne concerne pas directement une carte postale mais bien une lithographie dont j’ai déjà réalisé un article sur ce sujet. Puisque certaines personnes continuent à attribuer cette gravure à Monfort du Gers, autant cité encore une fois, ce fait, pour essayer de changer les mauvaises habitudes.

Géry de Broqueville

Des Broqueville dans les airs

Des Broqueville dans les airs

Jacques de Broqueville et un autre pilote

Jacques de Broqueville et un autre pilote

Il semble incontestable que le virus des airs ait été donné par Jacques de Broqueville à sa descendance. Pour rappel, il a été pilote-observateur dans l’aviation belge en 1916 en ayant suivi une école de pilotage à Etampes sur les premiers avions de guerre. Détaché de l’artillerie, il est devenu observateur. Il a d’ailleurs ramené des photographies de différents territoires belges occupé par les Allemands, dont la ville de Namur. Nous en reparlerons dans un prochain article étant donné que nous possédons beaucoup d’archives photographiques de lui, dans ses différents albums photo.

Dans une interview que j’ai réalisé de son fils aîné, Edouard, ce dernier m’a parlé des souvenirs des moments où son père parlait à ses enfants de ses histoires de pilotes et des avions qu’il voyait voler du sol, lorsqu’il était encore élève-pilote et des paysages incroyables qu’il découvrait lorsqu’il était pilote. Les enfants de Jacques rêvaient de ce ciel en l’écoutant parler.

Arnaud de Broqueville au commande d'un avion avec à ses cotés Michel, son frère cadet.

Arnaud de Broqueville au commande d’un avion avec à ses cotés Michel, son frère cadet.

Il est très probable que la vocation de son fils Arnaud est née à l’écoute de ses récits. Il est le premier à prendre de la hauteur en devenant pilote de ligne dans la compagnie aérienne belge Sabena .

Il est  passé du plus petit stade qui était la confection d’avion téléguidé qu’il faisait voler au-dessus des prairies et des bois de Postel, au plus grand que sont les Boing. Pour arriver à ce dernier stade il a du aussi étudier énormément et pratiquer des heures de vol aux commandes de plus petits avions comme sur la photo ci-contre. De la génération d’Arnaud, il n’y eut point d’autres vocations. (suite…)