Au moment de dire adieu au Roi, fin mai 1918, il lui avait dit qu’il désirait arrêter la vie politique. Le Roi lui avait annoncé qu’il se donnait le droit de le rappeler. Broqueville lui avait dit qu’il fallait alors « une situation presque révolutionnaire » pour qu’il envisage de revenir au pouvoir. Le 20 novembre le […]
You are browsing archives for
Catégorie : Charles de Broqueville
Broqueville 13. En exil au château de La
Lors de sa visite d’adieu à La Panne, Broqueville fut comblé d’amabilité : La reine lui offrit un album de photographies prises autrefois à Steenbourg et à La Panne par ses soins en 1916. Il fut nommé ministre d’État le 31 mai. Le roi et Broqueville se fixe le cadre des rendez-vous futurs : Nous […]
Broqueville 11 : 1917, une année « calme
Les rapports entre le Roi et son chef de cabinet sont au beau fixe durant toute l’année de 1917. Cela ne vaut pas dire pour autant que cette année fut de tout repos pour Broqueville qui a fait face à une montée de son impopularité au sein de son gouvernement. Les ministres se rendant compte […]
Broqueville 10 : La dyarchie
Dans les dernières pages du premier tome, Haag nous livre ses sentiments sur l’évolution des rapports entre Broqueville et le Roi et la raison profonde de leurs querelles presque incessantes. Face à l’absence des parlementaires restés au pays et donc d’élections, les tendances politiques de chaque groupe des ministres présent à Sainte-Adresse, font de ce […]
Broqueville 9 : 1915
L’année 1915 semble être une année où les mésententes entre le Roi et son chef de cabinet marque le pas. Broqueville est plus préoccupé des problèmes internes de son gouvernement. Ainsi en accord avec le Roi, il a proposé un élargissement de son gouvernement aux deux gauches en vue d’en faire un gouvernement d’union nationale. […]
Les erreurs ont la dent dure
Dans un livre de Charles d’Ydewalle sur la Reine Elisabeth (1), on peut trouver des inexactitudes qui ont la dent dure. Ainsi à page 61, l’ont voit du beau monde fréquenter les salons de la capitale. « Le baron de Broqueville, petit-fils d’un préfet de l’Empire, gouvernait. De ce gentilhomme gascon, Vandervelde murmurait volontiers : « Je […]
Broqueville 8 : Pas si simple de s’occup
Lors d’une conférence interalliée à Dunkerque le 1er novembre 1914 en présence de Kirchner, Poincaré, Millerand, Ribod et Foch, Broqueville sous son éternelle sourire d’homme optimiste, n’en menait pas large. Il venait de recevoir une lettre du Roi lui intimant l’ordre d’écrire un démenti à l’adresse du journal « Le Petit Parisien » qui avait fait paraître […]
Broqueville 7 : l’Yser
La retraite sur l’Yser et non pas sur la France est une demande de Joffre. Pour lui, il fallait que les belges défendent un minimum de portion de territoire fusse-t-il un lambeau ! Mais ici, le problème du commandement de l’armée belge refaisait surface. Le gouvernement belge demande à la France, le 11 octobre la […]
Broqueville 6 : la retraite d’Anvers
Un autre moment de désaccord a été début octobre, moment où le Roi Albert veut rester dans le réduit national le plus longtemps possible avec ses troupes en allant même directement dans le fort de Bertem pour galvaniser la résistance. Broqueville était opposé à ce projet d’autant qu’il considère que le Roi est la Belgique […]
Broqueville 5 : La mobilisation, l’ultim
Deux généraux étaient chargés depuis 1912 de travailler sur des lignes de défense dans le cas où la Belgique allait être attaquée que ce soit par les Français ou par les Allemands. Dès le 31 juillet, Broqueville se rend compte que ni l’un ni l’autre n’on réellement travaillé à ces questions. Quand la mobilisation générale […]
Broqueville 4 : un Roi décontenancé
Le Roi Albert restait décontenancé. Lui qui voulait devenir un arbitre, il se sentait prisonniers de la gauche libérale, de Paul Hymans qu’il voyait de temps en temps en grand secret pour essayer de désamorcer la grande grève commencée le 14 avril 1913. Dans un entretien avec Hymans, il dit clairement son sentiment vis-à-vis de […]
Broqueville 3 : un triomphe inattendu
La victoire de Broqueville le 2 juin 1912 lors des élections était inattendue par tous et en premier lieu par le Roi. Celui-ci s’attendait à voir débarquer Paul Hymans au palais, car c’était convenu comme cela entre les deux personnages. C’est Broqueville qui est venu ! Il faut rappeler que Paul Hymans avait secrètement contacter […]