J’avais déjà trouvé une carte postale montrant les gourgues de Broqueville qui m’avait amené à chercher auprès de diverses mairies toulousaines s’il n’y avait pas une erreur quelque part dans le chef de l’imprimeur ! Je viens de trouver une autre carte postale « menteuse ».
La Mairie de Toulouse ayant d’autres chats à fouetter, ne m’a jamais répondu. Cette question extrêmement mineure qui n’est évidemment pas un enjeu politique, ne souffrait même pas d’un mail de réponse du département touristique par exemple. J’en ai conclu que les gourgues correspondaient en fait à celles de l’île de Braqueville. L’imprimeur avait donc fait une faute de frappe. Cette faute corrigeait mon espoir de montrer que ma famille était originaire de la ville ou de ses environs. A l’époque de la photo prise pour cette carte postale montre que l’île de Braqueville était encore champêtre alors que maintenant elle est définitivement défigurée par des industries, polluantes de surcroît !
Monfort par deux fois
Je me trouve à nouveau face à une carte postale qui pourrait faire penser effectivement au village de Monfort mais il n’en est rien. Une course cycliste dans la bastide ce n’est pas impossible, les rues pourrait s’y prêter bien qu’à part la Grand Rue, elles sont probablement trop étroites pour accueillir la masse d’un peloton. Un élément ne trompe pas, la rue est en descente. Quand le regard remonte la rue, il butte sur une colline qui n’existe pas à Monfort du Gers. Le photograhe-éditeur habite Fleurance, il aurait pu se rendre compte de sa bévue !
La deuxième erreur ne concerne pas directement une carte postale mais bien une lithographie dont j’ai déjà réalisé un article sur ce sujet. Puisque certaines personnes continuent à attribuer cette gravure à Monfort du Gers, autant cité encore une fois, ce fait, pour essayer de changer les mauvaises habitudes.
Géry de Broqueville