par Géry de Broqueville | Nov 30, 2023 | Charles de Broqueville
Puisque l’on en a parlé de notre illustre membre de la famille durant les quatre années de commémoration de la guerre 14-18, voici un ensemble de caricatures dessinées au cours des ans par des journalistes de différents journaux belges. Bien sûr les caricatures proviennent toujours de l’opposition tant wallonne que flamande. Elles représentent un pan de notre histoire vue par une lorgnette différente.
Quand on s’expose publiquement en tant qu’homme politique voici donc un aperçu de ce qui peut arriver. (suite…)
par Géry de Broqueville | Nov 15, 2023 | Guerre 14-18
De tous les hommes politiques belges, il est probable que notre ministre a eu la plus longue carrière politique avec tous les mandats confondus, de député à ministre. Wilfried Martens est peut-être le seul qui a frisé le dépassement en termes de jours. Le titre de cet article n’est pas ce que l’on croit.
Il s’agit en fait de la revue trimestrielle Wilfried qui raconte la Belgique. Cette revue se lit à tout moment durant trois mois, à petite dose. Certes, elle est très intellectuelle, mais cela ne ferait pas peur aux Broqueville de se plonger avec délectation dans les nombreux articles qui font découvrir la Belgique sous un angle différent.
Les journalistes font parties de la catégorie des vrais journalistes. Si, si, il en existe encore en Belgique. Wilfried en est une des preuves. Je suis abonné à cette revue pour mon plus grand plaisir. (suite…)
par Géry de Broqueville | Oct 30, 2023 | Charles de Broqueville
Émilie donne tout l’aspect d’une jeune fille sage qui veut réaliser un portrait d’un de ses ancêtres. Elle a choisi celui de son arrière-arrière-grand-père, le ministre Charles de Broqueville.
Émilie n’a pas eu le temps d’interroger son grand-père Charles, trop vite décédé. Émilie m’a choisi comme celui qui pouvait lui donner quelques pistes pour l’aider à réaliser ce portrait. Le but du travail était de présenter une personne qu’elle admirait dans sa famille. (suite…)
par Géry de Broqueville | Oct 15, 2023 | Lieux
Voici un outil intéressant pour situer les nombreux lieux-dits cités dans les différents articles de ce blog. Wikimapia (1) est très peu connu du grand public. Et pourtant il est très utile car il permet de déterminer les lieux-dits sur l’ensemble du monde. Quand je suis allé, pour la première fois, en 1975 à Monfort, j’ai découvert la ferme d’Empiroy, avec émotion.
C’était d’autant plus émouvant que mon père avait choisi « Empiroy » comme nom de son nouveau lieu de résidence nouvellement construit un an auparavant. En 2023, la plupart des habitants de Monfort sont dans l’incapacité de situer le lieu-dit d’Empiroy qui est devenu petit à petit En Perey ou en Peyrot.(Voir photo d’introduction) A l’heure actuelle, la ferme n’est plus qu’un tas de ruines suite à un grave incendie au début des années 80. Rien n’a été reconstruit sur le lieu. Seul un hangar en tôle ondulée marque encore le lieu de l’ancienne ferme. (suite…)
par Géry de Broqueville | Sep 30, 2023 | Broqueville (Originel)
En 1598 et 1599, Joseph est souvent absent de chez lui et est quasiment toujours représenté par son fils Jehan. Ce dernier ne signe jamais. Durant les deux mêmes années, un autre Joseph achète aussi des terres et se fait représenter par son fils Jean qui signe avec la signature de Janotet.
Nous avons donc affaire à deux Joseph différents. Le premier que nous rencontrons dans le registre du notaire Mathieu Sabathier (1) est Joseph dit « le plus vieux » fils de Jehan II Broqueville et Santina Marcassus. (2) Il est le petit-fils du premier Broqueville existant Jehan Ier dit Arnaud. Joseph est d’abord cardeur de laine et ensuite marchand de draps. Il meurt aux environs de 1611. Il a épousé Bertrande du Faur. De ce couple sont nés deux fils : Arnaud et Jehan. Le premier est né vers 1556 et meurt vers 1630. Il a eu de Jeanne Bonnebergoigne, deux filles. Le second est Jehan qui ne signe pas. Ce dernier a eu un fils, Estienne, dont on ne connaît pas la destinée si ce n’est qu’il était prêtre. C’est ce Jehan qui est présent dans différents actes. (3) (suite…)
par Géry de Broqueville | Sep 15, 2023 | Charles de Broqueville, Guerre 14-18
Après la gazette « légère » d’Aulnus, un autre journal m’a paru digne d’intérêt. Il s’agit de Aéro faisant une part belle à l’aviation militaire. Avant la guerre, quatre aéroplanes étaient déjà en fonction dans l’armée belge, Sentant le danger d’une guerre imminente, notre ministre s’est fortement intéressé aux aéroplanes.
L’Aéro se définit comme un organe hebdomadaire de la locomotion aérienne en citant en sous-titre Aviation, Automobile, Cyclisme, Tous sports. Il a été créé en 1908 à Paris. Personne ne connaît sa date de disparition. En passant, il faut reconnaître le travail remarquable de numérisation des journaux comme l’Aéro, par la BNF. (1) Grâce à cette numérisation et la base de données Gallica, il ressort trois articles issus de cette revue française.
Dès le 15 mars 1912 (2), un premier article signale que le chef de cabinet de Charles de Broqueville, alors Chef de cabinet (Premier ministre), reçoit une délégation de membres de l’aéro-club de Belgique. Ces derniers désirent remettre un mémoire au ministre en vue de démontrer que l’armée belge se doit de devenir moderne par la création de régiments composés d’aéroplanes. L’article ci-dessous montre combien il est temps eu égard aux bruits de bottes qui commencent à pointer à l’horizon, qu’il est temps de moderniser l’armée. Bien que remaniant déjà l’armée belge en tant que ministre de la Guerre ad-interim, Charles ne deviendra effectivement ministre de la Guerre qu’en novembre de 1912. Il remplace le Général Michel. (suite…)
par Géry de Broqueville | Août 31, 2023 | Brèves
Aulus-les-Bains est une commune française, située dans le département de l’Ariège en région Occitanie. Que vient faire cette petite bourgade où vivent seulement 159 habitants en 2020. C’est en cherchant.dans les archives de Gallica que je suis tombé sur un lien inédit entre Aulus et ma famille.
J’ai ainsi retrouvé La Gazette d’Aulus qui mentionne l’arrivée des étrangers dans la ville d’Aulus-les-Bains. Par étrangers l’on entend tous ceux qui ne vivent pas dans cette juridiction. Ils sont réparti selon leur lieu d’hébergement. Ainsi à l’Hôtel du Midi est descendu M. de Broqueville et Mme de Broqueville de Monfort, comme s’ils étaient séparés, or ils sont bel et bien mariés et vivant sous le même toit.
Il s’agit de Louis Marie Eugène Elisabeth de Broqueville (1829-1895) et de Angéline Julie Marie Eulalie de Méritens de Villeneuve née le 10 juillet 1850 à Bétbèze en Haute-Pyrénée. Ils habitaient au château d’Esparbès. La confirmation que c’est bien ce couple qui descend dans cet hôtel est d’avoir M. Méritens et deux demoiselles du même nom qui sont aussi membres des étrangers arrivés la veille.
M. de Méritens est très probablement Jean, le père d’Angéline. En effet, il n’est pas accompagné de sa femme, Louise de Péguilhan de Larbouste décédée en 1873. Les deux demoiselles sont peut-être les sœurs d’Angéline. Il est donc probable que les famille Broqueville et Méritens se retrouvent pour une réunion de famille ou un mariage qui a eu lieu à Aulus ou dans les environs. Sans cette revue, nous n’aurions jamais su que des Broqueville avaient voyagé durant près de 190 km pour rejoindre ce lieu, au mois d’août 1885.
Géry de Broqueville
- La Gazette d’Aulus n°22 du 27 août 1885 que l’on peut découvrir à la Bibliothèque nationale de France, sur leur site Gallica.
par Géry de Broqueville | Août 15, 2023 | Généalogie
Trois pages de textes, barrés de surcroit, pour apprendre trois informations : L’état de richesse de Bertrande Broqueville, mère de Guillaume Saluste du Bartas, qu’elle est devenue noble grâce à son fils et qu’elle a un lien de parenté avec Jehan Broqueville. C’est quand même pas mal !
Nous sommes en 1597 (1), C’est-à-dire 7 ans après la mort du grand poète gascon. Son mari François Saluste est décédé vers 1571. Elle le suivra avant 1599. Lors de cet acte de gasaille de vaches et de bœufs, elle semble bon pied bon œil. Elle met son troupeau en gasaille dans les mains de Mathieu et Janotet Roux. (suite…)
par Géry de Broqueville | Août 5, 2023 | Charles de Broqueville
Je me suis toujours demandé ce que représentaient les médailles que Charles, notre ancêtre ministre portait sur ses uniformes officiels. J’ai découvert une liste de ses médailles et récompenses en tant que Chef de cabinet ou premier ministre. Voici cette liste qui semble au complet :
(suite…)
par Géry de Broqueville | Juin 30, 2023 | Broqueville d'Empiroy
En 1599, Jean Lauzéro, notaire de Monfort se targue d’écritures poétiques à la fin de son registre daté de 1597-1599. (1) Mais est-ce vraiment de la poésie ? Serait-ce un exercice d’écriture qui daterait du début de son mandat de notaire ?
Jean Lauzéro est notaire royal de Monfort et décède avant 1634. Nous le connaissons bien puisque sa mère est une Broqueville, en l’occurrence Blasie (+ 1668), fille de Pierre Broqueville d’Empiroy (+1623) et de Marie Busquet (+av. 1650). Blasie a épousé François Lauzéro qui décèdera peu avant son épouse en 1664. Ce couple Lauzéro-Broqueville donnera donnera trois garçons et deux filles.Cette descendance ira au moins jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. (2) (suite…)
par Géry de Broqueville | Juin 15, 2023 | Donation
Jean-Joseph Bernard de Broqueville de Colomé (JJB) reçoit une donation de son oncle Bernard de Broqueville d’Endardé. Ce dernier est bien le parrain de baptême de Jean-Joseph. Nous avons d’ailleurs l’acte de baptême de JJB. (1) Cette donation est confirmée par un acte devant la justice de Mauvezin dont nous n’avons retrouvé que trois documents. (2)
Ces trois documents confirment l’acte de donation. Dans ces documents nous n’avons pas le descriptif des biens en question. Bernard de Broqueville se fait vieux. L’acte de donation est confirmé le 23 mars 1778 à Mauvezin. Il décèdera le 7 février 1780 à l’âge de 89 ans. Son épouse Marguerite Liberate de Vernhes (3) disparaît en 1767, soit 4 ans avant leur fille unique disparue à l’âge de 18 ans. Plus rien ne retient donc Bernard si ce n’est qu’il a encore son neveu et filleule. Il est probable que dans la donation, JJB s’engage à entretenir son vieil oncle. Ce dernier a eu une vie bien remplie. Il est possible aussi que JJB ait changé son nom après la donation pour reprendre celui d’Endardé.
Une vie bien remplie
Né et baptisé le 12 novembre 1690 fils de Louis Broqueville d’Endardé et de Marie-Jeanne de Solaville. Il a été tenu sur les fonds baptismaux par sa marraine Marie de Cotignon. Son acte de baptême signale qu’il n’a pas de parrain. Il est probable que son parrain qui devait se prénommé Bernard n’était pas présent à Monfort au même moment. Il faut reconnaître qu’il a été décidé de le baptiser le jour de sa naissance. Il est possible que l’on donne le prénom de Bernard en mémoire de ce fils né en 1668 et décédé l’année suivante, fils de Jean II Broqueville d’Endardé et de la marraine. Nul ne le sait…
Sieur d’Endardé, écuyer, lieutenant puis capitaine au Régiment de Brancas-Ancenis cavalerie. Il est dit dans plusieurs actes de 1758-1759 chez le notaire Dabrin qu’il est pensionnaire du Roi, Chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis. En 1730 dans un acte de donation de sa tante Jeanne de Broqueville, il est au grade de maréchal des logis de la compagnie du sieur de Saint-Marc au régiment de Luines cavalerie.
En 1755, il est dit écuyer dans l’acte de baptême de Jean Joseph Broqueville fils de son frère Jean-Baptiste. (21138) Il apparaît dans un acte entre Jean Silhères et lui chez le notaire Jean-François Dabrin en 1758. Il y est encore lieutenant de cavalerie. Il est d’ailleurs dit qu’il est chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. En 1758 et 1759, il est consul de la ville de Monfort.
Bernard est présent et signe en toute lettre « Bernard de Broqueville d’Endardé» lors d’un baptême à Monfort le 23 mars 1763. Il signe de même quand il est présent à la publication des bans de mariage en la paroisse de Monfort le 16 avril 1765 lors d’un double mariage entre Pierre Dutaut et Jeanne Lacourt et le couple François Aragon et Jeanne de Rey. Une personne mal intentionnée s’est ingéniée à effacer le prénom de Bernard mais sa signature ne trompe pas.
Des changements de noms ?
Dans cette donation, il se présente comme Broqueville de Colomé. Plus tard et ses enfants porteront tous le nom de Broqueville d’Endardé. Le nom de Colomé est assorti à celui de son père Jean-Baptiste. Il était très probablement sieur de ce lieu-dit qui ne devait pas se situer à Monfort. En effet, depuis que je pratique les terriers, les cadastres de Monfort, ce lieu-dit n’y apparaît jamais. Il est étonnant tout de même, que Jean-Baptiste étant l’aîné de la famille prenne ce nom alors qu’il fait déjà partie de la branche des Endardé. Ses frères et sœurs portent tous le nom de cette branche.
Je sais qu’à cette époque les supplications étaient de mise quand une personne se trouvait face au bon vouloir de l’administration de l’époque. « A monsieur le juge royal du pays et de la vicomté de Fezensaguet, supplie humblement messire Jean Joseph Bernard de Broqueville de Colomé, ancien lieutenant d’infanterie dans le régiment de Rhodes, habitant de la ville de Monfort et venu exposé que par acte du 21 février dernier confirmé par un autre acte du 25 du même mois, reçu par maître Dayrem, notaire audit Monfort messire Bernard de Broqueville d’Endardé, ancien officier de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, pensionnaire du roi, oncle du précédent lui a fait donation de tous et chacun de ses biens et faites dans la supplique (illisible) de vingt et plus (…) »
Un brin d’humour, non ?
Parfois, je me demande si nous ne sommes pas dans la même situation lorsque l’on se trouve devant des fonctionnaires communaux ou régionaux pour qu’ils daignent nous répondre, alors que nous avons déposé un dossier, il y a déjà plusieurs mois… Je ne dirais pas autre temps, autres moeurs…
L’année 1778 est une grande année pour JJB puisqu’il convolera en juste noce avec Ursule Delherm de Larcène. Avait-il besoin d’autres biens pour faire bonne figure face à sa future épouse issue de la noblesse locale de Saint-Sauvy et Puycasquier ? En tout cas il a réussit à faire reconnaître cette donation quelques mois avant son mariage.
Géry de Broqueville
- « Le 27 août 1755 a été baptisé Jean Joseph Bernard de Broqueville fils naturel et légitime de Jean-Baptiste colomé de Broqueville écuyer, chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis pensionnaire du roy, ancien capitaine au régiment d’Orléans infanterie et de Dame Jeanne Marguerite de Fraissé marié. Parrain Mr Bernard de Broqueville, écuyer et chevalier de l’ordre de Saint Louis, pensionné du roy, ancien lieutenant de cavalerie dans le régiment de Brancas. Marraine Dame Jeanne Vitrac de Michaëlis«
- Justice Royale de Mauvezin côte 2B144 aux Archives départementales du Gers à Auch. (8921-8932)
- Elle est la fille de Pierre, Conseiller du roi, avocat au Parlement de Toulouse, Juge de Beaumont, coseigneur de Saint-Pessens.et de Marguerite de Morlan d’Asque
par Géry de Broqueville | Mai 30, 2023 | Economie
Dans un texte qui est intitulé Reconnaissance fournies au domaine des biens relevant du Roi, dans la juridiction de Monfort (Vicomté de Fezenzaguet), nous voyons apparaître tous les propriétaires Broqueville d’une terre relevant directement du Roi de France. (1) Nous sommes en 1664 sous le règne du roi Louis XIV.
La rente annuelle est déterminée d’entrée de jeu avec la taxe de 6 liard par concade, une gerbe par banquière et 10 charges de vendange, due comme droit d’oblie. Tous les propriétaires tenant en fief une terre appartenant au roi, raque au bassinet. Les Broqueville ne sont pas en reste. Dans ce texte, nous pouvons voir d’ailleurs la différence de fortune des uns et des autres. Par exemple, Jacques est probablement le plus pauvre. Il a été identifié comme peigneur de laine et tavernier. Il ne tient qu’une seule terre en fief. « A comparu Jacques Broqueville lequel de son bon gré et libre volonté a reconnu tenir en fief ce qui dessus savoir jardin et terre lieudit à la barouilse confronté du levant terre à Bernard Brane et midi passade de ?? couchant chemin public septentrion chemin de service contenu 8 places« . Jacques est fils d’Andrieu Broqueville et de Andrianne Roux. (suite…)