Un dessin a attiré mon attention à la fin du registre des actes de 1639 du notaire Mazars. Dessin se trouve sur un parchemin servant de couverture à ce registre. Il n’est pas rare de des vieux parchemins servent comme couverture de registre.
Il se trouve sur la troisième page de couverture de ce registre. Que veut-il nous transmettre comme informations ? Pour cela, il faudrait s’atteler à la lecture du texte recouvrant de son écriture régulière les deux pages internes de la couverture de ce registre. Comme le registre est relié y incluant ces deux pages, il m’est impossible d’essayer de la déchiffrer !
Est-ce une machine infernale représentée ici ? Est-ce une machine agricole manuelle ? Est-ce une copie d’un acte dont on a dessiné le sceau ? Est-ce la représentation de la rosace d’une église ? Est-ce un mandala dessiné pour un jardin alors que cette figure n’existait pas chez nous à cette époque-là ?
Le texte est écrit en latin… il devrait provenir de la fin du Moyen-âge. Les notaires savaient faire de la récupération et en même temps, ce texte est perdu à tout jamais à moins que l’on trouve quelqu’un qui arrive à le lire et à deviner les mots se trouvant sur la tranche du registre, ce qui voudrait dire qu’il faudrait en retirer sa reliure, chose qui, à mon avis, n’est pas permis par les Archives départementales.
Cela me fait penser aux dessins du notaire de Bosquery de Monfort dont j’ai déjà relaté son art dans ce blog. Ici, l’on est clairement dans un dessin plus ancien.
Bien sûr, je sais que je n’aurai jamais la réponse à ma question. Il n’empêche que ce dessin m’intrigue…
Lydia dans une rue de Namur en 1943 (photo prise par un photographe ambulant)
Outre ses romans et essais, Huguette de Broqueville a bien entendu, publié de son vivant beaucoup d’articles dans diverses revues tant belges qu’internationales. Nous découvrirons au gré de mes trouvailles dans ses (très) nombreuses archives des textes qui auront pour mérite de faire vivre sa mémoire et surtout des écrits qui ne sont pas connu du grand public.
Les romans ne seront pas versés ici au format PDF d’autant que les éditeurs ne nous le permettraient pas. Et puis, il y a toujours moyens de les trouver dans de nombreux sites de ventes aux enchères, au détail, sous le manteau, chez les bouquinistes.
Dans les rangements, avec ma sœur et mon frère, nous retrouvons des textes parfois en un seul exemplaire, voire inédit, comme celui que vous allez pouvoir lire quand vous aurez cliqué en bas ce page.
Si Lydia était sa mère, elle était notre grand-mère. Donc tous les textes décrivant cette femme courageuse touche notre fratrie. C’est pour cette raison d’ailleurs que ces histoires, qui ne concernent que de très loin la famille Broqueville (1), se trouvent dans le site parallèle, huguette.broqueville.be.
Géry de Broqueville
(1) Arnaud de Broqueville et Lydia se sont croisés probablement, furtivement dans les bois de l’oncle Hervé ! Nous en parlerons plus en détail dans un autre article.
Depuis que j’ai fait ma petite bulle d’oxygène, je me suis dit qu’il était peut-être intéressant de creuser cette question des cartes postales en ma possession. J’avais peut-être d’autres photos d’Henri Bacon mais j’avais peut-être aussi des cartes postales de Barrieu dont on parle dans l’article de La Dépêche !
J’ai ainsi regardé de plus près les cartes postales les plus anciennes d’autant que l’on sait maintenant que Jean Barrieu est né le 21 octobre 1861 à Laugnac et qu’il est le premier photographe de Fleurance à avoir officié dans la région. Le site Internet « Portrait Sépia » donne une biographie un peu plus étoffée que celui de La Dépêche : « Fils d’un carrier, Jean Barrieu est né le 21 octobre 1861 à Laugnac (Lot-et-Garonne). Sa carrière de photographe dans le Gers commence en 1898. Sa présence à Fleurance est attestée en 1899. En 1906 et 1911, il est recensé au 15, rue Marsolan avant de déménager son atelier au 106, avenue de la République. Barrieu avait ouvert des succursales à Auch (Gers) et Astaffort (Lot-et-Garonne). » Là aussi, je n’ai plus aucun espoir de trouver un ancêtre sur les photos de Jean Barrieu puisqu’il commence à officier dans le Gers trois ans après la mort de Louis de Broqueville-Endardé (1). Ci dessous, une petite galerie de photo avec différents lieux de Monfort photographiés par Jean Barrieu.
Avec la même idée, ci-dessous la galerie avec les photographies d’Henri Bacon dont nous avons parlé dans l’article qui lui est consacré.
Il y a un autre photographe qui est plus récent qui porte le nom de J. Tapie. Mais là je n’ai pas encore trouvé d’information sur lui d’autant que je pense qu’il y en a plusieurs Tapie différents habitant soit Auch, soit Lectoure… J’en parlerai donc plus tard.
Géry de Broqueville
(1) Louis Marie Eugène Elisabeth de Broqueville de la branche des Endardé né en 1829 à Monfort et y décédé en 1895, sans postérité de son mariage avec Angéline de Méritens de Villeneuve. Louis était le fils de Jean-François et de Anne de Corrent.
Je ne sais pas si le notaire Bosquéry (1) avait beaucoup de travail mais le voilà en train de s’amuser à faire des entêtes particulières pour toute une série d’acte qui se suivent. Je ne les sort ici que parce que nous sommes en vacances, d’une part, et que je suis d’humeur à partager ces quelques moments moins sérieux chez ce notaire. A l’instar d’ailleurs d’autres notaires, les cartes à jouer ont leur place dans les registres.
Il y a même un insecte qui s’est invité dans la danse et qui s’est laissé momifier entre deux pages. Est-ce un insecte de cette époque-là ? Nulle ne le sait. Trêve de bavardage, je vous laisse admirer son sens artistique.
Pour une fois, je ne serai pas long. J’ai intégré dans mon blog broqueville.be un autre blog qui est la reprise du site Internet d’Huguette de Broqueville écrivaine et journaliste, qui était actif de son vivant. Pour continuer à honorer sa mémoire j’ai créé un autre blog dont voici l’adresse : huguette.broqueville.be . Il est clair que je suis moins actif sur celui-là mais je signalerai ici dès que je publie un article sur cette personne qui n’est pas autre personne que ma mère, mais que je ferai ainsi « vivre » dès qu’il y a lieu d’en parler avec des événements actuels.
Ainsi la commémoration concernant la révolution de mai 68 vont de paire avec le premier roman d’Huguette de Broqueville : « On ne répond pas à un crapaud« . C’est comme cela que j’ai écris un petit article qui « dévoile » les « à-cotés » de la parution de ce livre, en parlant des souvenirs alors que je n’étais encore qu’un gamin aux culottes courtes.
« Pour Elise » est une très fameuse pièce musicale écrite par Ludwig Van Beethoven en 1808. Elle est aussi connue sous le nom de Bagatelle en A Mineur. Mais qui était Elise ? Si le mystère reste entier, il n’empêche que tous les auteurs osent nommer une de nos ancêtres… et non des moindres ! (suite…)